Des juristes et des défenseurs palestiniens des droits de l'homme ont souligné la nécessité de traduire la solidarité internationale avec le peuple palestinien en actions concrètes obligeant l'occupant sioniste à cesser la guerre génocidaire et les crimes qu'il commet à Ghaza depuis plus d'un an. Dans des déclarations à l'APS à l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, des juristes et des défenseurs palestiniens des droits de l'homme ont appelé à "intensifier la solidarité avec la Palestine à travers des actions concrètes, des manifestations et des marches réclamant la fin de la guerre génocidaire et de l'occupation et la poursuite en justice des criminels de guerre sionistes". Dans ce cadre, Faisal Aranki, président du Département des affaires des expatriés palestiniens, a précisé que cette Journée de solidarité avec le peuple palestiniens était "l'occasion de mobiliser davantage l'opinion publique internationale en faveur de la cause palestinienne alors que notre peuple subit une guerre génocidaire". La célébration de cette journée "montre que notre cause demeure sur le devant de la scène et que notre peuple n'est pas seul", a-t-il dit, appelant la communauté internationale à "tenir ses engagements dans la protection du peuple palestinien". De son côté, le politiste palestinien Mohamed Rantissi a estimé que "la solidarité doit prendre des formes concrètes de soutien au peuple palestinien et à sa résistance légitime contre l'un des pires modèles d'occupation de l'histoire". "Cette journée ne doit pas être un simple événement éphémère, mais l'occasion d'encourager et d'intensifier le soutien et la mobilisation en faveur de la cause palestinienne jusqu'à la libération", a poursuivi M. Rantissi. "Les efforts de solidarité sont considérables et appréciés, mais l'entêtement et l'obstination de l'occupant nous incitent à redoubler d'efforts, à accroître la mobilisation et à multiplier les actions concrètes réclamant la fin de l'agression et de la guerre génocidaire", a-t-il déclaré. Le directeur de l'Observatoire palestinien des droits de l'homme, Abdelatif Khader, a, quant à lui, noté que cette Journée internationale de solidarité "intervient alors que le peuple palestinien continue de faire face, seul, au terrorisme et à la funeste machine sioniste et de subir un génocide, qui a fait plus de 44.200 martyrs palestiniens, dont un tiers d'enfants et un tiers de femmes et de personnes âgées". "Ghaza est en train d'être rayée de la carte et ses maisons sont bombardées et détruites avec leurs habitants à l'intérieur. Des dizaines de martyrs tombent chaque jour et aucune infrastructure n'est épargnée par cette destruction massive qui participe d'une campagne méthodique visant à effacer l'existence palestinienne", a-t-il déploré, appelant la communauté internationale à se mobiliser davantage en faveur de la cause du peuple palestinien, qui "ne réclame que la liberté, l'indépendance, son droit légitime à l'autodétermination et la fin de l'occupation sioniste brutale qui dure depuis des décennies". "L'occupant sioniste doit cesser son génocide et tous ses crimes de guerre à Ghaza", a-t-il insisté, appelant "la Cour pénale internationale (CPI) à exécuter toutes les décisions prises contre les sionistes impliqués dans ces crimes contre les Palestiniens ».
