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Maroc en 2024: corruption endémique et violation flagrante des libertés, sur fond de colère populaire croissante
Publié dans Algérie Presse Service le 30 - 12 - 2024

Corruption galopante, violation flagrante des libertés et un trafic de drogue "florissant", telle est la situation au Maroc en 2024, sous le régime du Makhzen dont le seul souci est de mettre en œuvre ses agendas subversifs et de consacrer son idéologie coloniale, une conjoncture ayant provoqué la colère du peuple marocain, descendu dans la rue pour protester contre ces politiques entrainant le pays vers l'abime.
En réalité, l'année 2024 n'a été qu'un épisode d'un long feuilleton de souffrances pour le peuple marocain, victime d'un régime qui profite de ses tourments et abuse de toutes les ressources de l'Etat rien que pour prolonger son pouvoir, accroître sa fortune, appauvrir son peuple et réprimer ses opposants par le fer et par le feu, en jouant toutes ses pires cartes pour "légitimer" son occupation du Sahara occidental, même en vendant son âme au diable.
"Politique et affaires : mélange des genres du Makhzen", une bannière sous laquelle le Maroc mène sa stratégie politique, pour s'accaparer avec ses alliés des plus grands marchés publics et vendre les structures publiques aux hommes d'affaires, faisant fi des mises en garde incessantes contre le danger de la corruption qui gangrène les rouages de l'Etat et les institutions publiques, en témoigne la majorité des rapports officiels sur le Royaume marocain qui s'enfonce, également, au classement de l'indice de perception de la corruption de Transparency International à cause de l'impunité.
Le Maroc a également connu ces derniers mois une forte augmentation du taux de chômage, qui a atteint 21,3%, sans compter la faillite de centaines d'entreprises ou encore l'impact de la sécheresse aggravé par le Makhzen qui persiste dans des cultures spéciales épuisant les ressources en eau au détriment de la sécurité hydrique de son peuple.
Qui plus est, le régime marocain s'est érigé, en 2024 avec son allié sioniste, en chef de file du trafic de drogue, afin d'exécuter ses plans malveillants pour la déstabilisation du continent africain et le pillage de ses richesses outre le financement de son projet colonial en soudoyant les décideurs pour servir ses propres intérêts contraires à la légalité internationale.
Dans une déclaration à l'APS, le journaliste marocain Ali Lahrouchi estime que l'année 2024 a prouvé, irréfutablement, que le makhzen est devenu une honte pour le peuple marocain, un régime, dit-il, ayant transformé le royaume en un protectorat sioniste et vendu la cause palestinienne, dénonçant, vigoureusement, le soutien officiel du Maroc au terrorisme sioniste.
Le même journaliste a également évoqué les scandales liés au trafic de drogue au Maroc, rappelant l'arrestation, sous la pression internationale, de petits narcotrafiquants impliqués dans l'affaire dite "Escobar du Sahara", une démarche visant à couvrir les grands barons du sérail makhzénien.
Bouillonnement populaire face à l'autoritarisme du Makhzen
Se référant à une étude élaborée par l'Initiative mondiale contre le crime organisé transfrontalier, Lahrouchi affirme que le régime marocain tire des profits colossaux de ce commerce illicite, précisant que la production annuelle de cannabis au Maroc dépasse les 700 tonnes, soit l'équivalent de 23 milliards USD, sans pour autant négliger la valeur financière inconnue des diverses autres drogues transitées par le Maroc, en provenance d'Amérique du Sud et d'Asie, grâce aux facilités, aides et protections dont bénéficient les contrebandiers de la part des autorités marocaines, qui encadrent le transport, la dissimulation et la protection de ces narcotrafiquants pour exporter leurs marchandises vers le reste du monde.
Sur le plan social, la vidéo consignant le transport d'une femme enceinte vers l'hôpital sur un cercueil, quelques jours avant la fin de l'année, témoigne de la tragédie que vit le peuple marocain, accablé par une flambée vertigineuse des prix, une détérioration du pouvoir d'achat et, pis encore, une privation des plus simples conditions de la vie digne.
Dans un paradoxe saillant, le régime marocain va jusqu'à exploiter les drames des victimes des catastrophes naturelles à l'instar des séismes et des inondations, pour décrocher des prêts qui ont plongé le pays dans le gouffre d'endettement, hypothéquant ainsi sa décision politico-économique.
Le Makhzen ne se contente pas de se dérober à ses responsabilités liées aux revendications de son peuple, mais va jusqu'à faire de ses jeunes, qui fuient par milliers le Royaume pour échapper à son oppression, des boucliers humains ou une carte de chantage à jouer pour obtenir davantage de fonds de l'Union européenne (UE), moyennant le rôle de gendarme pour la protection des frontières.
S'agissant des droits de l'Homme, le Makhzen poursuit sa violation flagrante des libertés à travers la répression de la liberté d'opinion et d'expression, mais aussi en ciblant les journalistes, les défenseurs des droits de l'Homme et les opposants à la normalisation par des poursuites sécuritaires et judiciaires, des arrestations et des procès arbitraires.
Face à cette réalité tragique, qui, au fil du temps, n'a eu de cesse de s'aggraver notamment avec la promulgation de projets de loi muselant les droits et libertés, le peuple marocain se trouve entre le marteau et l'enclume, contraint à fuir en masse sur les bateaux de la mort ou à descendre dans la rue pour dénoncer ces politiques malmenant vers l'inconnu, et ce, malgré l'approche sécuritaire visant à étouffer ces mouvements de protestation qui se multiplient dans tous les secteurs, n'épargnant même pas les enseignants et les médecins.


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