pour le mois de janvier, une présidence qu'elle compte mettre à profit pour continuer à faire entendre la voix des pays arabes et africains et plaider en faveur des causes justes. Un an après son élection en tant que membre non permanent de cet organe onusien, l'Algérie est appelée, en effet, à assumer la présidence du Conseil de sécurité pour un mois, durant lequel une priorité toute particulière sera accordée aux dossiers concernant la situation au Moyen-Orient, notamment en Palestine occupée et à la lutte contre le terrorisme en Afrique. L'Algérie prévoit, à ce titre, d'organiser, au niveau ministériel, le débat public trimestriel du Conseil sur "La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne". Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, devrait prendre part à cet évènement. Près de 15 mois après le début de l'agression sioniste génocidaire contre la bande de Ghaza, le Conseil de sécurité de l'ONU a étalé, au grand jour, son incapacité à assurer même une protection minimale aux populations civiles palestiniennes. En dépit des efforts de ses membres élus, notamment l'Algérie, à lui faire reprendre la voie du dialogue et d'une indispensable responsabilité face au génocide en cours à Ghaza, l'organe principal des Nations unies, chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales, est resté divisé. Sur instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, Amar Bendjama a multiplié les efforts pour obtenir une résolution exigeant un cessez-le-feu "immédiat" et "permanent" à Ghaza. Des efforts qui ont été couronnés de succès en mars 2024 après l'échec du Conseil à adopter plusieurs autres projets de résolutions en raison du véto américain. De plus, l'Algérie a réussi à relancer la question de l'adhésion pleine et entière de l'Etat de Palestine à l'ONU, dans la perspective de la mise en œuvre de la solution à deux Etats, consacrée par la légalité internationale en vue de parvenir à une paix juste et durable au Moyen-Orient. Sous la présidence de l'Algérie, le Conseil de sécurité tiendra également en janvier, une réunion sur le processus politique et la situation humanitaire en Syrie, ainsi qu'une autre sur le Yémen. L'envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, et un représentant du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) devraient y faire un exposé. Lors de sa présidence, l'Algérie prévoit, en outre, d'organiser une réunion de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme en Afrique. Cette réunion est destinée à "débattre de l'expansion des activités terroristes en Afrique et des menaces qu'elles représentent pour la sécurité et la stabilité des pays africains", a souligné le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, lors de sa conférence de presse lundi.