La Coordination d'Etat des associations solidaires avec le Sahara occidental (CEAS-Sahara) a exprimé son engagement à défendre les droits légitimes du peuple du Sahara occidental, après l'expulsion dimanche de deux militants et d'un journaliste espagnol de la ville occupée de Dakhla par le Maroc. Dans un communiqué publié dimanche et signé par sa présidente, Maite Isla, CEAS-Sahara a rapporté que les trois hommes "participaient à une mission d'observation de la situation alarmante des droits de l'homme vécue par la population civile sahraouie dans les zones occupées du Sahara occidental". Selon la coordination, les deux militants et le journaliste sont arrivés à Dakhla occupée en provenance de Madrid pour dénoncer aussi l'illégalité du lancement par la compagnie aérienne Ryanair de vols directs vers la ville sahraouie. Elle a considéré le lancement de cette liaison comme un "autre exemple de la complicité de la compagnie dans l'occupation illégale du Sahara occidental". La CEAS-Sahara a réaffirmé qu'elle "continuera à œuvrer pour défendre les droits légitimes du peuple du Sahara occidental, quelle que soit la complexité du contexte". Elle a fait savoir également que le Coordonnateur de la CEAS-Sahara avait signalé les incidents au ministère espagnol des Affaires étrangères. La CEAS-Sahara a réitéré "son soutien au travail de promotion et de défense des droits de l'homme mené par toutes les personnes et entités, notamment sur le territoire du Sahara occidental occupé" et exprimé en outre sa solidarité avec les personnes expulsées de manière "injustifiée".