Le Représentant permanent de l'Etat de Palestine auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, a réaffirmé qu'"il n'y a pas d'alternative" à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), menacé d'interdiction par l'entité sioniste. "Il n'y a pas d'alternative au gouvernement palestinien et il n'y a pas d'alternative à l'UNRWA", a déclaré l'ambassadeur Mansour, lors d'une réunion mardi à New York, du Conseil de sécurité sur la situation de l'UNRWA, demandée et présidée par l'Algérie. Le diplomate palestinien a souligné que l'entité sioniste "a tout détruit à Ghaza, sauf le lien sacré entre un peuple et sa terre". Et de poursuivre dans ce contexte: "Leurs racines sont trop profondes. Leur histoire est millénaire. Les blessures de leur Nakba (expulsion de leurs terres ancestrales en 1948) ne sont pas encore cicatrisées. Par centaines de milliers, ils retournent donc dans le nord d'où ils ont été déracinés et expulsés par la puissance occupante". L'ambassadeur palestinien à l'ONU a aussi souligné l'"importance de restaurer la vie et l'espoir pour le peuple palestinien, avec le soutien de la communauté internationale". Le Parlement sioniste a adopté le 28 octobre 2024, deux lois interdisant les activités de l'UNRWA, en violation flagrante des principes fondamentaux du droit international. Le premier texte interdit les activités de l'UNRWA en Palestine occupée. Et le second interdit aux responsables sionistes de travailler avec l'agence humanitaire et ses employés, ce qui devrait considérablement perturber les activités de l'Office. Ces lois devraient entrer en vigueur à compter du 30 janvier en cours. Les appels à l'entité sioniste à annuler sa décision relative à l'UNRWA se multiplient, plusieurs pays et organisations jugeant "irremplaçable" cette agence.