La loi de finances complémentaires (LFC) 2010 réconforte la démarche du gouvernement et s'inscrit dans la continuité des mesures prises par les précédentes LFC, a affirmé jeudi le ministre des Finances, M. Karim Djoudi. "L'élaboration de la loi de finances complémentaire a été terminée. Cette dernière réconforte la démarche engagée par le gouvernement (à) particulièrement à travers les LFC 2008 et 2009", a déclaré M. Djoudi à la presse en marge de la cérémonie de clôture de la session du printemps du Conseil de la Nation. "Ainsi, a-t-il poursuivi, cette loi consacre, notamment, la préférence nationale comme ça a été traduit par le nouveau code des marchés publics et le développement de l'outil de production nationale en vue de pouvoir substituer l'économie des revenus pétroliers". Le ministre a aussi tenu à souligner que le crédit documentaire (Credoc) "restera le mode unique de financement des importations". Cependant, a-t-il ajouté, la LFC 2010 "apportera certainement un assouplissement à propos du transfert libre de fonds à hauteur de 150.000 dinars". M. Djoudi prévoit, à cet effet, "un ajustement" à la hausse de ce montant. D'autre part, une enveloppe financière "assez suffisante" a été affectée pour la prise en charge du régime indemnitaire ainsi que les statuts particuliers des fonctionnaires publics, a assuré M. Djoudi. Il a également affirmé qu'une proposition a été faite dans le cadre de la LFC 2010 par le ministre de l'Agriculture en vue d'imposer une taxe à l'importation de certaines céréales. A une question sur la loi sur la monnaie et le crédit, l'argentier du pays s'est contenté de confirmer l'existence d'un projet d'amendement de ce texte. Interrogé, cette fois-ci, en marge de la cérémonie de clôture de la session de l'APN, sur l'opérateur de téléphonie mobile Orascom Télecom Algérie (OTA), M. Djoudi a expliqué que les pouvoirs publics procèderont, prochainement, à "une évaluation de la situation de l'entreprise avant d'engager des négociations avec Orascom Télécom Holding (OTH), société mère de l'opérateur, en vue d'un transfert de propriété à la partie algérienne".