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Sommet de l'UA : contribution du président Bouteflika sur les changements climatiques
Publié dans Algérie Presse Service le 27 - 07 - 2010

KAMPALA (Ouganda)- Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a prononcé une allocution sur le thème des changements climatiques, mardi à Kampala (Ouganda), où se déroule la 15e session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, dont voici le texte intégral:
"Monsieur le Président,
Madame et Messieurs les chefs d'Etat et de gouvernement,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
La protection de l'environnement et plus particulièrement la lutte contre les changements climatiques préoccupent le continent africain. Les effets de ce phénomène sont considérables aussi bien sur les écosystèmes que sur les secteurs économiques, notamment celui de l'agriculture dont dépend une importante partie de nos populations.
La responsabilité de notre continent dans les changements climatiques est insignifiante comparativement à celle des pays industrialisés. Nous en subissons pourtant les effets négatifs et nous sommes en droit de revendiquer qu'il soit tenu compte de cette injustice.
C'est dans cette optique que nous défendons une position commune dans le processus de négociations en cours pour un régime climatique mondial post 2012, dont le sommet de Copenhague, en décembre 2009, a constitué une étape significative.
Dans ce cadre, je souhaite rendre hommage à son Excellence, le Premier ministre, Meles ZENAWI, pour s'être acquitté de brillante manière du mandat qui lui a été confié par notre conférence pour coordonner l'action africaine dans le processus qui a mené à la conférence de Copenhague.
Nous lui avons renouvelé notre confiance lors de notre 14e Assemblée.
Nous avons pris des dispositions pour intégrer la question des changements climatiques dans les programmes de développement tant au niveau national que régional.
La mise en oeuvre effective de cet engagement requiert, cependant, une mobilisation accrue de ressources financières additionnelles que l'Afrique ne pourra s'offrir dans un contexte de crise économique et financière mondiale conjuguée aux effets de la crise des produits alimentaires.
Les pays africains, dont les économies ont été durement affectées, ces dernières années, par les effets de la crise économique et financière sont, par ailleurs, confrontés à d'énormes difficultés pour réaliser les Objectifs du millénaire pour le développement, notamment s'agissant de la réduction de l'extrême pauvreté, la réduction de la mortalité de la mère et de l'enfant, et la lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose, le paludisme et d'autres maladies.
En dépit des contraintes qui pèsent sur les économies africaines et des difficultés qui entravent la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement, l'Afrique s'est engagée à apporter sa contribution dans la lutte contre les changements climatiques.
Cet engagement est basé sur les principes fondamentaux de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, notamment ceux de la responsabilité commune mais différenciée, et de l'équité.
Elle fait face à de lourdes tâches d'adaptation aux effets des changements climatiques qui sont rendus encore plus redoutables en raison de l'interdépendance
des sphères écologique, sociale et économique.
Il est important que nous restions fermement attachés au respect des mandats qui fondent les négociations en cours aux fins de la définition d'une
deuxième période d'engagements chiffrés et quantifiés de réduction de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés, au titre du Protocole de Kyoto.
Il faudra aussi renforcer la mise en oeuvre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques dans tous ses aspects.
Nos pays continueront de négocier de bonne foi, dans un esprit ouvert et constructif sur la base des résultats de Copenhague, et conformément aux principes fondamentaux de la Convention et des mandats qui fondent ces négociations.
Ils sont prêts à donner toutes les chances de réussite au processus en cours en vue de la conférence de Cancun, même si nous sommes conscients que les négociations seront âpres et difficiles, les principales questions litigieuses étant demeurées en suspens, en raison des enjeux économiques et financiers considérables que comportent les questions environnementales.
Les résultats de Copenhague doivent être consolidés et mis en oeuvre.
Il y va de la crédibilité de nos partenaires. L'allocation de 30 milliards de
dollars (USD), prévue pour la période 2010-2012, la mobilisation d'un financement
de l'ordre de 100 milliards de dollars (USD) par an à l'horizon 2020, et l'affectation d'une part significative de ces ressources à l'Afrique, constitueront un test déterminant de la volonté de la communauté internationale à s'attaquer aux causes et remédier aux conséquences des changements climatiques.
Il faut souligner que la mise en oeuvre de la Convention n'est, en aucune façon, tributaire du processus de négociations en cours. Les pays développés doivent mettre à la disposition des pays en développement les moyens de mise en oeuvre de la Convention, notamment en termes de soutiens financiers et de transfert de technologies.
Je ne saurais terminer sans réaffirmer l'engagement de l'Algérie à lutter contre les changements climatiques. L'Algérie attache une attention particulière à ce phénomène du fait de sa vulnérabilité écologique due à son climat aride et semi-aride, et de sa vulnérabilité économique en raison de sa dépendance des recettes d'exportation d'hydrocarbures.
La question des changements climatiques a été intégrée dans le cadre de la stratégie nationale pour l'environnement et les mécanismes et instruments de mise en oeuvre de cette stratégie sont déjà fonctionnels".


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