L'Unesco a inscrit un château autrichien, un monastère en Roumanie et des peintures rupestres paléolithiques en Espagne sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité. Cette décision d'ajouter ces sites qui ne sont pas nouveaux en soi mais des extensions de sites déjà existants, a été prise à Brasilia par le Comité du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture réuni depuis vendredi à Brasilia pour sa 34e session. Le château du XVIIe siècle en Autriche, le Schloss Eggenberg, est situé à trois kilomètres du centre historique de la ville de Graz qui est déjà inscrite sur la liste du patrimoine mondial depuis 1999. A ce titre, l'Unesco a souligné que le château autrichien "est un témoignage (...) de l'influence de la dernière période de la Renaissance italienne et de la période baroque", il mérite de figurer sur la liste à côté de Graz". En Roumanie, le site qui comprend sept églises en Moldavie construites aux XVe et XVIe siècles et qui avait été classé sur la liste du patrimoine mondial en 1993, a été enrichi dimanche d'une église du monastère de Sucevita, un édifice orné par des peintures datant de la fin du XVIe siècle. Les 645 peintures préhistoriques figurant sur une falaise de la Siega Verde, dans la province espagnole de Castille et Leon, constituent une extension du site de la vallée de Coa, au Portugal. "Les sites d'art préhistoriques de la vallée de Coa et de Siega Verde représentent les ensembles les plus remarquables d'art paléolithique en plein air de la Péninsule ibérique", estime l'Unesco. Au total 39 sites sont candidats à l'inscription sur la liste du patrimoine mondial. Parmi les 17 sites déjà choisis, figurent le quartier des canaux à Amsterdam (Pays-Bas), la cité impériale de Thang Long-Hanoi (Vietnam), la cité épiscopale d'Albi (France), des bagnes en Australie, le site d'observation astronomique Jantar Mantar de Jaipur (Inde), ou encore l'atoll de Bikini, théâtre d'essais nucléaires américains (Iles Marshall), la région montagneuse de forêts du Sri Lanka et l'archipel isolé des Papahanaumokuakea des îles Hawaï (Etats-Unis). Le Parc national de la Réunion au patrimoine mondial de l'humanité BRASILIA - Le Comité du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a inscrit le Parc national l'île de la Réunion, au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco. La décision a été prise à Brasilia par le Comité lors de sa réunion pour sa 34e session. Le Parc national de la Réunion, crée en 2007, abrite "des forêts subtropicales, des forêts tropicales humides et des landes constituant une remarquable mosaïque d'écosystèmes et de paysages visuellement séduisants", a déclaré l'Unesco dans un communiqué. Baptisée "l'île à grand spectacle", la Réunion tire sa réputation du caractère exceptionnel de ses paysages dominés par deux massifs volcaniques et trois cirques grandioses qui ont justifié sa candidature au patrimoine mondial. Au total 39 sites sont candidats à l'inscription sur la liste du patrimoine mondial, dont plus d'une vingtaine ont déjà été choisis, parmi lesquels, pour la France, la cité épiscopale d'Albi (France). Figurent également le quartier des canaux à Amsterdam (Pays-Bas), la cité impériale de Thang Long-Hanoi (Vietnam) des bagnes en Australie, le site d'observation astronomique Jantar Mantar de Jaipur (Inde), ou encore l'atoll de Bikini, théâtre d'essais nucléaires américains (Iles Marshall), la région montagneuse de forêts du Sri Lanka et l'archipel isolé des Papahanaumokuakea des îles Hawaï (Etats-Unis).