Les inondations survenues en juillet au Burkina Faso ont fait seize morts et plus de 100.000 personnes sont sinistrées, selon un bilan donné mardi par le Premier ministre Tertius Zongo. "A la date du 31 juillet 2010, des catastrophes naturelles dues aux inondations ont encore été enregistrées dans les régions du Sahel (nord), du Centre-Nord, de l'Est, du Plateau Central et des Hauts-Bassins (ouest), occasionnant 16 pertes en vies humaines, 105.481 personnes sinistrées et d'importants dégâts matériels", a-t-il déclaré. "Plus de 4,5 milliards de francs CFA" (près de 7 millions EUR) sont nécessaire pour le secours aux sinistrés et la reconstruction, a précisé le chef du gouvernement, appelant les habitants à s'abstenir de construire ou de vivre dans les zones à hauts risques. M. Zongo s'exprimait lors d'une cérémonie commémorant l'appel à la solidarité lancé par le président Blaise Compaoré après des pluies diluviennes qui avaient touché le 1er septembre 2009 la capitale Ouagadougou et ses environs, faisant huit morts et plus de 150.000 sinistrés. Les inondations du 1er septembre 2009 resteront "comme les pires jamais survenues au Burkina Faso", a-t-il souligné. Les besoins pour la reconstruction "sont estimés à 120 milliards de FCFA environ" (plus de 180 millions EUR), a-t-il dit. Le Burkina avait dégagé 13 milliards et a pu bénéficier de plus de 5 milliards FCFA d'aide.