La mission économique polonaise s'est félicitée, dimanche à Oran, du niveau "très avancé" de ses entretiens avec les opérateurs algériens rencontrés cette semaine dans le cadre de sa visite en Algérie. "Les entretiens entre les opérateurs économiques polonais et algériens ont été d'un niveau très avancé", a affirmé Agnieszka Salamonczyk, représentante de la Chambre polonaise de commerce, à l'issue d'une rencontre organisée à la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO). "Les discussions entre les hommes d'affaires des deux pays, tenues depuis le 21 septembre à Alger, Annaba et Oran, se sont étendues à plusieurs domaines d'activité", a fait savoir Mme Salamonczyck qui est responsable du département des relations extérieures au sein de l'organisme précité. Parmi les secteurs ayant suscité l'intérêt en vue "d'un partenariat favorisant le transfert de technologie et de savoir-faire", cette responsable a notamment cité l'agriculture, la santé, les télécommunications et l'industrie pétrolière. Dix-sept entreprises polonaises étaient représentées à la rencontre tenue à la CCIO, dont celles spécialisées dans la fabrication de machines agricoles, d'équipements de santé, de fibres optiques et de produits pétrochimiques. La plus ancienne société pétrolière en Pologne, qui prospecte des possibilités de nouvelles concessions de recherche et d'exploitation minière et gazière en Algérie, était également présente aux côtés d'entreprises versées dans le raffinage de pétrole, la construction aéronautique et la réparation navale. Pour leur part, les responsables de la CCIO ont mis en relief les atouts de la région de l'Oranie et les dispositions légales encourageant l'investissement étranger en Algérie. Cette rencontre tenue en présence de l'ambassadeur de la République de Pologne à Alger, Lidia Milka Wieczorkiewicz, a été également mise à profit pour évoquer la relance d'un ancien protocole de jumelage liant Oran et la ville polonaise de Gdansk. Les échanges commerciaux entre les deux pays avaient atteint 378 millions de dollars US en 2009, alors que pour les sept premiers mois de l'année en cours ils sont estimés à 170 millions de dollars US.