Saïd Chanegriha se rend aux entreprises Bharat Forge Limited et Larsen And Toubro    L'Algérie disposée à se tenir aux côtés de la Syrie en cette étape charnière de son histoire    Foot/ Super-Coupe d'Algérie 2024 - MCA-CRB (2-2: aux tab 4-3) : la Fiche technique    Métro d'Alger: réception de deux projets d'extension au cours du deuxième semestre de 2026    Le chef du Gouvernement tunisien exprime sa gratitude à l'Algérie pour son soutien à la Tunisie    Hidaoui annonce le lancement du concours national "Jeunes ambassadeurs de la Mémoire" le 18 février    Cyclisme/ TAC2025/ Grand Prix de Sakiet Sidi Youcef : victoire au sprint de l'Erythréen Maekele Milkiyas    Sahara occidental : RSF dénonce l'expulsion par l'occupation marocaine de deux journalistes espagnols    Les explosions nucléaires françaises dans le Sahara algérien un "crime horrible" qui fait encore des victimes    Sonelgaz signe un mémorandum d'entente avec Siemens Energy    Norvège exprime son ferme rejet de tout déplacement forcé de Palestiniens de leur territoire    Mascara: l'Etat de l'Emir Abdelkader a incarné les valeurs humaines et civilisationnelles    Rencontre stratégique pour renforcer l'intégration industrielle et énergétique algéro-africaine au Sénégal    Le ministre de la santé reçoit des membres du SAP    Cessez-le-feu à Ghaza : cinquième échange de prisonniers entre le Hamas et l'entité sioniste    La succursale de la banque turque "Ziraat Bankasi" agréée par la Banque d'Algérie    Les mesures du projet de loi de Finances 2025 visent à améliorer le climat des affaires en Algérie    Les enjeux miliaires et sécuritaires dans le cadre du dialogue Otan/Méditerranée    Une crise s' invite à la Fédération guinéenne de football    la 18e journée programmée le 11 février    Le tournoi national de la presse reconduit    L'UIPA s'indigne des «déclarations racistes»    Attribution de 30 logements à Khadra    Sécurité routière à Mostaganem 1.469 motos contrôlées durant le mois de janvier    Le BTPH en tête des offres de formation    C'est 30 ans de mensonges et de massacres au Moyen-Orient !    250 tonnes d'aides humanitaires collectées au profit des palestiniens à Ghaza    Quatorze films institutionnels distingués    «Les perspectives et défis des théâtres en Algérie» en débat    Benjamin Stora appelle les autorités françaises à revenir à la légalité internationale    Coupe d'Algérie (1/8es de finale): l'USMH et le MOB passent, historique pour le CRT    "Soupçon d'Art, l'Art en partage", une exposition qui met en valeur le patrimoine culturel algérien et africain    Sauvetage de 15 candidats à l'immigration clandestine au nord-est des côtes de Boumerdes    Le ministre de la Santé se réunit avec les membres de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer    Le président de la République opère un mouvement partiel dans le corps des présidents de Cours et des procureurs généraux    Natacha Rey demande l'asile politique pour Piotr Tolstoï en Russie en raison de persécutions judiciaires        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Loi sur l'immigration: trois dispositions phares votées par l'Assemblée nationale française
Publié dans Algérie Presse Service le 07 - 10 - 2010

Les dispositions phares de la loi sur l'immigration l'intégration et la nationalité, relatives à l'éloignement des étrangers, la limitation du droit de séjour des étrangers malades et la pénalisation du "mariage gris", ont été votées mercredi par les députés de l'Assemblée nationale française. La proposition du gouvernement destinée à faciliter l'éloignement d'étrangers permettra que soient reconduites dans leur pays d'origine les personnes autorisées à un séjour de trois mois et qui constituent une "charge déraisonnable" pour le système d'assistance sociale français. Ces dispositions sont contestées aussi bien par la gauche que par des députés de la majorité au pouvoir. Le député UMP Etienne Pinte, qui était déjà monté au créneau la semaine dernière pour protester contre l'extension de la déchéance de nationalité, a vainement tenté avec les députés de l'opposition de faire échec à ces dispositions.
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a quant à lui fait valoir que sa proposition n'était que "la transposition, en droit français, d'une disposition communautaire". Lui répondant, le député Etienne Pinté a relevé que la directive européenne prévoyait l'obligation pour l'Etat de "prouver cette charge déraisonnable pour les séjours compris entre trois mois et cinq ans. Et le faire sur une période de trois mois serait contraire au droit communautaire", a-t-il commenté.
S'agissant de l'accès à un titre de séjour aux étrangers atteints d'une grave maladie et qui ne peuvent être soignés chez-eux, l'Assemblée a voté par 112 voix contre 82 sa faveur.
En 1997, la "loi Debré" avait intégré dans la législation française la protection des étrangers gravement malades contre l'éloignement du territoire. L'année suivante, la "loi Chevènement" renforçait cette protection grâce à la délivrance de plein droit d'une carte de séjour temporaire. Ce droit au séjour est conditionné ainsi : l'étranger, gravement malade, vivant en France ne doit pas "effectivement bénéficier du traitement approprié dans son pays d'origine".
Les députés ont enfin voté une mesure qui prévoit de punir les "mariages gris", définis comme "fondés sur une tromperie volontaire", de sept ans de prison et de 30.000 euros d'amende. Les députés de gauche, comme des députés de la majorité ont plaidé en vain, pour la suppression de cette disposition. "Vous voulez mettre en place une police des sentiments", a ironisé un député des Verts. Un député du Parti socialiste a rétorqué qu'il refusait de soupçonner "le seul conjoint étranger quand souvent les motivations du conjoint français ne sont guère avouables".
Le ministre de l'Immigration a estimé "normal" que la pénalisation des mariages "gris" soit "plus sévère" que celle des mariages "blancs" où la fraude concerne les deux parties. Le vote solennel de cet avant-projet de loi interviendra le 12 octobre.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.