Les travaux de la conférence internationale sur le crime organisé transfrontalier se sont ouverts, lundi à Vienne (Autriche), en présence de représentants des pays membres de l'Office de l'ONU contre la drogue et le crime organisé (ONUDC), connu sous le nom (Convention de Palerme). Dans son allocution d'ouverture de ce sommet de cinq jours, Vitdov Jorwi, directeur des bureaux de l'ONU de lutte contre la drogue et le crime organisé, a demandé à la communauté internationale d'"oeuvrer plus pour une véritable mise en application de la convention internationale de Palerme, et de respecter tous les protocoles de cet accord". M. Jorwi a déploré un manque dans l'application de cette convention qu'il qualifie d"'outil très efficace en matière de lutte contre le crime organisé transfrontalier". Ce même responsable onusien a appelé les 157 pays membres de l'ONUDC à plus de conscience internationale "pour savoir travailler de façon efficace par cet outil de lutte contre le crime organisé". "La convention de Palerme offre de nouvelles opportunités et constitue un moyen efficace pour appliquer la loi et renforcer la coopération dans le domaine des enquêtes conjointes et l'échange d'informations sur le crime organisé transfrontalier", a estimé M. Jorwi. Les participants au sommet de Vienne évalueront les efforts internationaux consentis dans le domaine de lutte contre le crime organisé transfrontalier, et débattront également du niveau d'application de la Convention de Palerme, dix ans après son entrée en vigueur en 2000. La conférence de Vienne évoquera aussi quelques activités criminelles, comme le trafic d'organe, l'immigration clandestine, exercées sur les frontières internationales.