Des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont plaidé jeudi soir pour la mise en place d'une législation en mesure de protéger les biens publics. S'exprimant lors d'une séance plénière consacrée au débat sur la déclaration de politique générale du gouvernement, Slimane Gherfa, député indépendant, a appelé à l'instauration de mécanismes de contrôle susceptibles de "mettre un terme à la spoliation des biens publics". Pour sa part, un député du Rassemblement national démocratique (RND), Ouahid Fadel, a souligné la nécessité de prévoir "des sanctions strictes contre ceux qui dépouillent les caisses de l'Etat", ajoutant qu'il est temps d'instaurer "une lutte sans merci contre la corruption". Sur le volet sécuritaire, les députés des différentes formations politiques ont rendu hommage à l'efficacité de la réconciliation nationale qui "a réussi à vaincre le terrorisme". Les députés des différentes tendances politiques ont, par ailleurs, déploré la situation du secteur de la Santé, appelant l'Etat à le réhabiliter. Les observations formulées par les députés, dans ce contexte, concernent notamment "les ruptures de stocks de médicaments, la rareté des vaccins pour enfants et la défaillance de la prise en charge des cancéreux". Concernant la promulgation d'une loi incriminant le colonialisme, certains députés ont estimé " que la réponse à la loi française glorifiant le colonialisme ne peut se faire que par une telle loi ".