Le statut des fonctionnaires de police est "sérieusement" pris en charge par la Direction générale (DGSN) et sera prêt avant les délais fixés, a indiqué, dimanche à Alger, le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel. "Le statut particulier des fonctionnaires de police est un dossier qui est sérieusement pris en charge par la DGSN et la commission qui travaille dessus sera largement dans les délais fixés par le gouvernement pour finaliser ce projet", a souligné le général-major Hamel, lors de la conférence de presse organisée en marge de la réunion de travail tenue avec l'ensemble des chefs de Sûreté de wilaya. Il a expliqué, dans ce cadre, que cette commission est composée de cadres de la DGSN, de la Fonction publique, et du Secrétariat général du gouvernement ainsi que du ministère des Finances. "Jusque-là, la commission avance convenablement dans son travail", a-t-il souligné. "Je peux vous confirmer, d'ores et déjà, que ce qui sera avancé dans ce statut et le régime indemnitaire, donnera entière satisfaction aux fonctionnaires de police", a-t-il dit à l'adresse des journalistes. A une question relative à la possibilité de création d'un syndicat de police, le DGSN a indiqué que cette question "n'est pas à l'ordre du jour", ajoutant qu'il "n'y pense même pas". D'autre part, le général-major Hamel a affirmé que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a demandé à la DGSN de mener une réflexion sur la question des parkings sauvages au niveau de la capitale. Il a indiqué, dans ce cadre, qu'il existe un groupe qui travaille actuellement sur cette question, relevant que ce groupe n'a pas encore rendu ses conclusions qui seront, ensuite, validées et mises en oeuvre pour régler ce problème. S'agissant de la question des marchés informels, il a rappelé que l'approche arrêtée par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales vise à résorber ces marchés et non pas à les éradiquer. A propos des problèmes psychologiques dont souffrent certains fonctionnaires de la police, il a expliqué que cette situation engendrée par la décennie de la tragédie nationale où les fonctionnaires de la Sûreté nationale "étaient aux premières lignes de la lutte antiterroriste, a eu des répercussions psychologiques". Il a affirmé, dans ce cadre, que la DGSN dispose de psychologues qui prennent en charge ces cas, soulignant que sa direction "reste à l'écoute de ces fonctionnaires, en les affectant dans des postes aménagés qui répondent à leurs profils". Le général-major Hamel, qui a soutenu que la DGSN assure, actuellement, 70% de la couverture sécuritaire, a indiqué que les caméras de surveillance dans la capitale "n'ont pas encore été déployées".