Les travaux du 22e symposium sur le thème "la jeunesse et les défis d'aujourd'hui" ont débuté, mardi à Tunis, avec la participation de représentants de 60 partis issus de pays arabes, africains et européens. La délégation algérienne comprend Aboudjerra Soltani, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelhamid Si Afif, membre du bureau politique du parti du Front de libération nationale (FLN) chargé des relations extérieures et de la communauté algérienne à l'étranger ainsi qu'Abdessalem Bouchouareb, membre du bureau national du Rassemblement national démocratique (RND). Les participants à ce symposium de deux jours, organisé par le Rassemblement constitutionnel démocratique RCD) tunisien, débattront de trois principaux thèmes: "la jeunesse et le changement de repères", "la jeunesse et la révolution numérique" et "la jeunesse et la participation politique". A cette occasion, le président tunisien, Zine El Abidine Ben Ali, a souligné que les pays, les communautés et les organisations internationales doivent prendre conscience de la place de la jeunesse, prendre leurs préoccupations en considération et appuyer les efforts dans ce sens. Dans le discours d'ouverture lu par son Premier ministre, Mohamed Ghannouchi, le président tunisien a mis l'accent sur le rôle des établissements éducatifs et des espaces culturels et médiatiques dans l'ancrage des valeurs de sacrifice, de bénévolat et de solidarité chez les jeunes. Dans ce sens, le chef de l'Etat tunisien a souligné que "donner la confiance aux générations futures, les préparer à assumer la responsabilité, les prévenir des dangers de l'exclusion et de la marginalisation est une responsabilité qui incombe à tous, particulièrement les partis politiques. Nécessité d'ouvrir le dialogue avec les jeunes TUNIS - Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Aboudjerra Soltani, a souligné, mardi à Tunis, la nécessité d'ouvrir les voies du dialogue avec les jeunes et de prêter une oreille attentive à leurs préoccupations et leurs aspirations. Intervenant lors des travaux du 22e symposium sur le thème "la jeunesse et les défis d'aujourd'hui", organisé par le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) tunisien, M. Soltani a indiqué que le dialogue est le seul moyen de motiver les jeunes qui se désintéressent de leurs pays, leur religion, leur histoire et leurs valeurs culturelles et civilisationnelles". Il a, en outre, souligné la nécessité de responsabiliser les jeunes afin qu'ils puissent avoir confiance en leurs capacités et leurs compétences. Il a ajouté que la jeunesse arabe et musulmane en particulier et la jeunesse du monde en général est confrontée à un paradoxe entre la vie quotidienne et la vie idéale telle qu'elle est représentée par les médias. La mondialisation a un très fort impact sur les jeunes, les incitant parfois à se "révolter contre toute chose" et à contester leurs conditions de vie, a indiqué le président du MSP. Il a également estimé que le dialogue constructif et fructueux avec les jeunes est la solution au désarroi chez cette catégorie et doit, a-t-il dit, se faire sans exclusion ou marginalisation. De son coté, Abdessalem Bouchouareb, membre du bureau politique du Rassemblement national démocratique (RND) a insisté sur l'importance du thème "la jeunesse et la révolution numérique", inscrit à l'ordre du jour de la rencontre, mettant en exergue "la place prépondérante" qu'accorde l'Union Africaine au secteur des Technologies de l'information et de la communication (TIC). Il a, dans ce sens, indiqué que le symposium de Tunis coïncide avec la tenue d'un congrès international sur le développement stratégique des TIC sous le thème "pour une Afrique numérique". L'Algérie, qui compte 70 % de jeunes âgés de moins de 30 ans, considère l'économie de la connaissance comme étant un axe principal du développement notamment les TIC, a-t-il rappelé. Pour sa part, Abdelhamid si Afif, membre du bureau politique du Front de libération nationale (FLN) chargé des relations extérieures et de la communauté algérienne à l'étranger a souligné la nécessité d'œuvrer à accompagner la catégorie des jeunes pour qu'elle soit à la hauteur des défis de la mondialisation.