Les participants au 5e séminaire international sur les politiques monétaires et les établissements financiers, organisé à l'université de Skikda, ont souligné mercredi ''la nécessité de créer des organismes de contrôle, de suivi et de régulation des activités des différents établissements bancaires en Algérie'' Appelant à une ''politique monétaire claire dans ses objectifs et sa démarche, visant en priorité la stabilité des prix fondée sur l'autonomie de la banque centrale'', les séminaristes ont estimé que ces organismes de contrôle ''permettront une transparence au service du développement économique''. Les instruments monétaires doivent ''servir la réforme financière dans l'environnement économique actuel, en tenant compte des critères internationaux dans l'évaluation du niveau de transparence'', ont également souligné les participants dans leurs recommandations. La rencontre a permis, selon les organisateurs, d'aborder des questions liées aux études et aux recherches actuelles et d'examiner les expériences passées, en orientant le débat sur l'efficience de la politique monétaire dans le cadre des contraintes institutionnelles et structurelles.Le Pr. Mohamed Mounir Nedjar, du Koweit, auteur d'une communication intitulée ''les marchés financiers dans le monde et la crise monétaire actuelle'', a étudié l'impact de la crise sur les investissements, rappelant que la dépression a débuté avec la crise de l'immobilier aux Etats-Unis d'Amérique. Le même spécialiste a évoqué les politiques monétaires dans les pays développés, et les ''remèdes'' apportés aux effets de la crise, notamment l'injection de liquidités sur le marché, ce qui n'a pas empêché la faillite, jusqu'en 2010, de pas moins de 150 banques, a-t-il souligné.