Les trois quarts des diabétiques en Algérie sont satisfaits des soins qu'ils reçoivent, révèle une enquête réalisée dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) par le laboratoire danois Novo Nordisk conjointement avec la société Ipsos Emirats Santé. Les résultats de cette enquête présentée à l'occasion de la Journée mondiale du diabète célébrée le 14 novembre de chaque année, indiquent que "74% des diabétiques en Algérie affirment être satisfaits des soins qu'ils reçoivent". L'étude a été effectuée en octobre dernier sur 3.000 sujets. Elle a couvert dix pays de la région MENA, à savoir l'Algérie, l'Egypte, l'Iran, l'Irak, la Jordanie, le Liban, le Maroc, l'Arabie Saoudite, la Tunisie et les Emirats Arabes Unis (EAU). L'objectif était de faire une évaluation du niveau d'information et de connaissance de la population de plus de 18 ans sur les causes, risques et complications du diabète. Les sujets choisis dans cette enquête étaient représentatifs des profils démographique et socio-économique de chaque pays. Sur la base de cette enquête, 40% en moyenne présentent un risque de développer un diabète dans cette région (38% en Algérie, 54% en Egypte, 52% en Arabie Saoudite, 45% au Liban, 44% en Irak, 42% dans les Emirats Arabes Unis). Selon l'enquête, les taux de prévalence dans la région MENA sont parmi les plus élevés aux monde (18,7% aux EAU, 16,8% en Arabie Saoudite, 11,4% en Egypte, 10,2% en Irak, 10,1% en Jordanie et 8,5% en Algérie). Elle révèle, également, que 80% des répondants n'étaient pas informés qu'ils présentaient un risque de développer un diabète, tandis que 37% des personnes à risque n'ont jamais été dépistées ni ont mesuré leur taux de sucre dans le sang. Malgré le fait que les gens soient conscients de l'ampleur de la maladie et du risque de la développer, le diabète n'est pas considéré comme une maladie très grave par les personnes interrogées. La perception de la gravité du diabète reste assez faible (43%), selon l'enquête. Il ressort, cependant, qu'il y a un assez bon niveau de prise de conscience concernant les différents types de diabète dans la région MENA. Une majorité (92%) des répondants sait que le diabète n'est pas une maladie infectieuse ou contagieuse. L'enquête montre, aussi, que 79% des répondants sont conscients qu'une personne peut être diabétique sans le savoir.