Les travaux du sommet Otan-Russie, tenu à Lisbonne (Portugal), ont pris fin samedi soir par un accord bilatéral portant sur l'amélioration du transit ferroviaire d'équipements destinés aux troupes de l'Otan en Afghanistan par le territoire russe et des Républiques d'Asie centrale. Cet accord a été annoncé par le secrétaire général de l'Otan, le Danois Anders Fogh Rasmussen, qui juge "indivisible" la sécurité de l'Otan et de la Russie. Le président russe, Dmitri Medvedev, a confirmé avoir donné l'aval de son pays pour travailler avec l'Otan sur le bouclier antimissile en Europe, en soulignant que la Russie avait des projets "ambitieux" de coopération avec l'alliance. "Nous avons des projets ambitieux, nous allons travailler tous azimuts y compris sur la défense antimissile européenne", a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre italien Silvio Berlusconi. "Le temps est venu d'approfondir nos relations par le biais de notre partenariat", a jugé M. Rasmussen, estimant que les 29 pays du Conseil Otan-Russie pouvaient faire beaucoup pour la sécurité internationale à condition d'"agir ensemble". "Notre sécurité est indivisible", a déclaré Rasmussen devant les 29 dirigeants assistant au sommet, dont le président américain Barack Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev. A l'issue du sommet Otan-Russie, M. Medvedev a estimé que la période de tension récente entre les deux entités était désormais "révolue". "Une période très difficile de tension est révolue", a déclaré le président russe en se félicitant de "l'atmosphère très constructive du sommet" avec ses 28 homologues de l'Otan, le premier depuis plus de deux ans.