L'Algérie et le Japon ont lancé une "grande réflexion" dans le domaine de la prévention des séismes afin d'identifier la meilleure façon de poursuivre le processus de coopération qui a débuté après le séisme qui a frappé l'Algérie en 2003, a indiqué, jeudi à Alger, l'ambassadeur du Japon en Algérie, Kamitani Takeshi. "Actuellement, nous sommes en train de discuter avec les autorités algériennes pour identifier la façon adéquate de poursuivre notre coopération dans le domaine de la prévention des séismes qui a commencé juste après le séisme du 21 mai 2003", a déclaré à l'APS M. Kamitani, qui accompagnait le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, dans une visite à un CEM à El-Mohammadia et une école primaire à Zéralda, touchés par le séisme. L'ambassadeur du Japon a rappelé que les deux pays ont déjà entamé quelques projets de coopération concernant la reconstruction des établissements scolaires endommagés par ce séisme, une démarche qui a été renforcée par une étude approfondie. Pour sa part, le ministre de l'Education nationale s'est félicité de la coopération "fructueuse", existant entre l'Algérie et le Japon, et qui a permis d'entamer un programme "assez conséquent" pour la reconstruction et la réhabilitation d'un nombre d'établissements scolaires implantés à Alger et à Boumerdès. "Nous avons déjà réceptionné 26 écoles primaires, 4 CEM et 6 lycées", a-t-il indiqué, ajoutant qu'à travers un prêt d'une valeur de 1.312.873.800 DA, les Japonais ont assisté l'Algérie dans cette initiative qui pourra toucher à l'avenir d'autres secteurs. Les projets en question s'inscrivent dans le cadre de l'accord de prêt algéro-japonais signé le 8 juin 2005, rappelle-t-on. M. Benbouzid a également exprimé la volonté de l'Algérie de bénéficier de l'expérience japonaise en matière de prévention des risques des catastrophes naturelles. "Nous sommes aussi intéressés par la coopération dans le domaine de la prévention des cataclysmes, notamment les tremblements de terre, sachant que le Japon a une grande expérience dans ce domaine et, avec la partie japonaise, nous allons essayer de préciser la demande algérienne dans ce cadre", a-t-il indiqué.