Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, se rend dimanche à Tripoli (Libye) où il prendra part aux travaux du troisième sommet Afrique-Union européenne, qui se tiendra lundi et mardi, indique samedi un communiqué de la présidence de la République. Ce troisième sommet, qui aura pour thème central "l'investissement, la croissance économique et la création d'emploi", interviendra après ceux tenus au Caire et à Lisbonne, respectivement en 2000 et en 2007, précise la même source. Ce 3e sommet Afrique-Europe traitera essentiellement du thème de l'investissement, la croissance économique et la création. Ce sommet, qui intervient après ceux tenus en Egypte en 2000 et au Portugal en 2007, planchera également sur la paix et la sécurité, le changement climatique, l'intégration régionale et le développement du secteur privé, les infrastructures et l'énergie, l'agriculture et la sécurité alimentaire ainsi que les migrations. Le sommet de Tripoli devrait être couronné par l'adoption d'un plan d'action pour la période 2011-2013 de la stratégie commune Afrique-UE, traduisant ainsi les engagements politiques des 80 chefs d'Etat et de gouvernement attendus à ce rendez-vous et auquel seront invités des institutions des Nations unies, des organisations internationales ainsi qu'un grand nombre d'observateurs des pays d'autres continents. Plusieurs observateurs à Tripoli ont estimé que la rencontre de Tripoli est une "opportunité" pour renforcer les relations stratégiques entre l'Afrique et l'Europe dans la mesure où elle intervient deux mois après la réunion de haut niveau des Nations unies consacrée aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et à quelques jours de la conférence de Cancun (Mexique) sur les changements climatiques. Par ailleurs, plusieurs événements ont été programmés en marge de ce sommet et ont déjà réuni des représentants de la société civile, de la jeunesse, du secteur privé, des syndicats, des chercheurs et des scientifiques d'Afrique et d'Europe. L'objectif de ces rencontres consiste à insuffler un élan supplémentaire à la stratégie commune Afrique-UE et contribuer activement à sa mise en oeuvre, selon les mêmes observateurs.