Le partenariat entre l'Union africaine de radiodiffusion (UAR) et la Fédération internationale de football association (FIFA) est un partenariat "positif" mais comporte des "insuffisances" qu'il faudrait combler, a indiqué, dimanche à Alger, le président de l'UAR, Julien Pierre Akpaki. "Le partenariat entre l'UAR et la FIFA est un partenariat mutuellement avantageux. Il est (...) positif, même s'il contient quelques insuffisances qu'il faudrait combler. Nous nous apprêtons à le renouveler car il a fait bénéficier aux professionnels de nos médias d'une série de formations", a déclaré M. Akpaki à l'APS en marge des travaux de la 4e Assemblée générale de l'UAR. Parmi les insuffisances de ce partenariat, il a relevé que "la FIFA devrait reconnaître l'Afrique, à travers l'UAR, comme une entité unie et indéfectible et revoir la question de l'exclusivité des spots publicitaires et celle du temps d'antenne consacré à la publicité lors des grands évènements footballistiques mondiaux". "L'Afrique ne veut plus passer par des intermédiaires pour obtenir les droits de diffusion de rendez-vous sportifs. Elle doit se présenter en rang serré dans le cadre de l'UAR qui regroupe une cinquantaine de télévisions et radios africaines", a souligné M. Akpaki. De son côté, le directeur général de l'UAR, Atiase Lawrence, a affirmé que le partenariat entre la FIFA et l'UAR a été positif sur plusieurs plans, notant, cependant, la nécessité d'apporter une amélioration à certains volets. M. Lawrence a précisé que ce partenariat devrait être élargi à d'autres régions d'Afrique, afin que le continent "ne se conçoive plus comme une région séparée mais comme une entité globale", ajoutant, par ailleurs, que l'UAR envisage de renforcer ses structures, notamment celle en rapport avec le marketing.