Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a annoncé, jeudi à Alger, la création prochaine d'un cadre juridique qui permettrait aux opérateurs biélorusses, appelés à travailler en Algérie, d'avoir les "meilleures conditions possibles", notamment sur le plan fiscal. "Nous allons vers la création d'un cadre juridique qui permettrait aux opérateurs biélorusses, qui viennent travailler en Algérie, d'avoir les meilleures conditions possibles, notamment sur le plan fiscal", a déclaré à la presse M. Medelci à l'issue de l'entretien qu'il a accordé au vice-ministre des Affaires étrangères de la République de Biélorussie, Sergei Aleinik. Le ministre a également a annoncé qu'"un projet d'accord sur la non-double imposition devrait pouvoir être avancer en début de l'année 2011". Il a indiqué, dans ce cadre, que la Biélorussie est "un acteur très actif et considéré comme étant un pôle d'excellence pour la production industrielle dans certaines filières, dont l'industrie et la mécanique". Cette décision a été prise après que la Biélorussie eut exprimé son intérêt de fabriquer des tracteurs en Algérie. "C'est une très bonne démarche que nous allons soutenir", à travers "un effort de coordination", a-t-il expliqué. Par ailleurs, le ministre des AE a relevé l'importance de continuer à œuvrer dans le sens de renforcer les consultations politiques existant déjà avec la Biélorussie. De son côté le vice-ministre biélorusse des AE a affirmé avoir évoqué avec M. Medelci la perspective de création, en Algérie, de la fabrication de tracteurs. "Une fabrication qui devra couvrir, en particulier, le programme quinquennal (2010-2014), portant développement de l'agriculture et de l'industrie", a-t-il dit. Il a ajouté que cette fabrication ne concernera pas uniquement des chaînes d'assemblage mais aussi un réseau de maintenance de matériels ainsi que la création des écoles de formation de spécialistes techniques pour la maintenance et l'exploitation du matériel agricole. Qualifiant son entretien avec M. Medelci de "très fructueux", M. Aleinik a souligné avoir identifié et déterminé, avec son interlocuteur, "tout un éventail de coopération bilatérale", notamment celle ayant trait, a-t-il dit, à "l'évolution et au développement de la base juridique internationale et bilatérale". "Nous avons abordé les perspectives de la coopération industrielle, y compris dans les secteurs énergétique, de la formation et de l'enseignement ainsi que de l'agriculture", a-t-il ajouté.