Le coup d'envoi du troisième Festival mondial des arts nègres a été donné vendredi soir lors d'une cérémonie au stade olympique de Dakar animée par de grands noms de la musique, en présence d'un nombreux public et plusieurs invités. La cérémonie d'ouverture présidée par le chef de l'Etat du Sénégal, M. Abdoulaye Wade, a été marquée par la présence de la ministre algérienne de la culture Mme Khalida Toumi, arrivée auparavant dans la capitale sénégalaise à la tête d'une délégation d'artistes et hommes de culture. Les présidents de la Mauritanie, la Guinée-Equatoriale et de Guinée-Bissau étaient également présents à cette occasion, lors de laquelle le public a eu droit un programme varié à travers un spectacle haut en couleurs assuré par les chanteurs sénégalais Baaba Maal et Youssou Ndour, ainsi que la béninoise Angélique Kidjio et la star américaine d'origine sénégalaise, Akon. Le moment fort de cet événement a été sans conteste l'exécution d'une symphonie du compositeur Britannique d'origine jamaïcaine Paul Gladstone Reid, accompagnée par les percussions du sénégalais Doudou Ndiaye Rose. Après les allocutions prononcées par des officielles, une présentation artistique de 35 minutes a été dévoilée pour gratifier le public, à travers une exhibition faite par 2500 danseurs contemporains et traditionnels, d'un spectacle fort axé sur ôla formidable aventure du peuple africain à travers les âges. La mise en scène de ce spectacle a été élaborée à partir d'un écrit du directeur artistique du Festival, membres de la diaspora africaine en Grande Bretagne, Kwame Kwei-Armah. Pour réussir cette démonstration et marquer l'ouverture du festival, Kwame Kwei-Armah a associe "la modernité de la performance vidéographique à l'audace d'une chorégraphie" proposée par le franco-ivoirien Georges Momboye. Le festival prévu du 10 au 31 décembre avec la participation du Brésil, comme invité d'honneur, comprend plusieurs activités ayant trait aux arts d'Afrique, arts visuels, artisanat d'art, cinéma, culture urbaine, danse, design, littérature, mode, musique, théâtre, architecture traditionnelle, sciences et technologie, gastronomie et le sport. Toutes ces disciplines seront présentes en vue de mettre en valeur les multiples facettes et les potentialités de l'Afrique. Un continent toujours ouvert au reste du mondeô, ont expliqué les organisateurs. En prévision de cette grande manifestation qui regroupe une soixantaine de pays et des représentants de la diaspora africaine à l'étranger, l'Algérie a désigné des participants dans des activités distinguées, à savoir le livre, l'architecture traditionnelle, la photographie d'art, le théâtre, le cinéma, la danse, la musique, l'artisanat d'art et la mode. Consciente de l'importance de ce genre de festivités que l'Afrique organise, l'Algérie a exprimé sa volonté à oeuvrer pour la réussite de cette grande manifestation en vue de contribuer au rayonnement de la culture africaine. ôNous avons toujours fait part de notre volonté de contribuer à la réussite de ce festival mondial dont le succès comme celui du Festival culturel panafricain d'Alger (PANAF2009) signifie le couronnement de la culture africaineô, a déclaré la ministre de la culture, Mme Khalida Toumi .