Le secrétaire général du parti du Front de Libération Nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a souligné samedi qu'il n'y a aucun différend entre les partis de l'Alliance présidentielle concernant l'incrimination du colonialisme. "Il n'y a aucun différend sur le principe de l'incrimination du colonialisme entre les trois parties de l'Alliance", a précisé M. Belkhadem lors d'une conférence de presse animée à l'issue de la réunion des dirigeants des partis de l'Alliance présidentielle. "Le débat reste ouvert sur la manière de l'incrimination", a-t-il ajouté. "Ce que nous voulons c'est parvenir à incriminer le colonialisme en tant qu'acte, nonobstant les répercussions juridiques qui pourraient en découler". M. Belkhadem a souligné que les partis de l'Alliance ont convenu de la tenue d'une conférence nationale des cadres des partis de l'Alliance, des forces nationales et des organisations populaires, prévue le 19 mars (fête de la victoire). Un comité composé de toutes les parties sera chargé de la préparation de cette conférence qui sera consacrée à la mise en place d'un programme national en vue de "parachever notre thèse relative à l'incrimination du colonialisme et à la mise à nu des pratiques du colonialisme français durant la Guerre de Libération", a indiqué M. Belkhadem. Le SG du FLN a également souligné que les partis de l'Alliance présidentielle réitèrent leur attachement aux valeurs et symboles nationaux, appelant à la glorification de l'histoire de la révolution et de ses hérons à travers les conférences et rencontres, et à s'attacher aux principes du 1er Novembre dans l'édification de l'Etat algérien moderne. Par ailleurs, M. Belkhadem a mis l'accent sur l'importance de la concertation entre les partis de l'Alliance présidentielle concernant les projets de lois soumis au Parlement, notamment ceux ayant un impact directe sur les élus et les collectivités locales à l'instar du code de la commune et le code de wilaya afin que les partis de l'Alliance puissent avoir un minimum d'entente sur ces codes". Evoquant la situation interne du parti du FLN, M. Belkhadem a indiqué ne pas accordé un grand intérêt "au mouvement de redressement" du parti, appelant ceux l'ayant accusé d'avoir "commis des erreurs dans la gestion des affaires du parti", à "assister à la prochaine réunion du comité central du parti pour soumettre leurs préoccupations". A ce propos, M. Belkhadem a évoqué le dernier congrès du parti, soulignant "qu'il n'y a aucune opposition aux documents adoptés par les congressistes". "Il n'y a plus d'opposants dans le parti mais des contrariés". "En dépit de ce qui est arrivé, je ne dirais pas du mal de ces personnes parce que le parti à besoin de tous ces militants" mais "Le statut du parti sera appliqué rigoureusement", a-t-il conclu. Alliance présidentielle: poursuivre les mesures soutenant la réconciliation nationale ALGER - Les partis de l'Alliance présidentielle ont souligné samedi leur attachement à la poursuite des mesures soutenant le processus de réconciliation nationale, en vue d'assurer la quiétude, rétablir la concorde et mettre fin aux souffrances induites par la tragédie nationale. Dans la Déclaration politique adoptée à l'issue de la réunion de leurs dirigeants pour passer la présidence tournante au parti du FLN, les partis de l'Alliance présidentielle ont souligné que l'attachement à la poursuite des mesures soutenant le processus de réconciliation nationale qui a "pour objectif de rétablir la concorde, mettre fin aux souffrances induites par la tragédie nationale et permettre aux égarés de rejoindre les rangs de la société et d'y vivre dans la paix et la sécurité". Ils ont en outre exprimé leur entière satisfaction quant au rôle assuré par la l'Alliance présidentielle, dans le cadre de l'action nationale, en vue de gagner la bataille du développement national, saluant l'esprit de mobilisation des militants, des citoyens, des cadres et des élus en faveur de la réalisation des grands objectifs du programme de développement du président de la République. Les partis de l'Alliance ont également valorisé le programme de politique générale du gouvernement qui définit la méthode de gestion du budget colossal consacré au plan quinquennal et les mesures l'accompagnant dans le but de maintenir le rythme de réalisation, d'une part, et mettre un terme au gaspillage des deniers publics, d'autre part. Dans ce cadre, ils ont souligné leur détermination à œuvrer à la préparation de la conférence nationale des cadres des partis de l'Alliance, des forces nationales et des organisations populaires prévue le 19 mars 2011. Ils ont par ailleurs souligné la poursuite des efforts pour "cerner les groupes terroristes activant au niveau des frontières sud communes avec les pays du Sahel et le refus de toute ingérence étrangère". Aux plans arabe et international, le sommet de l'Alliance a condamné "l'effroyable massacre dont a été victime le peuple sahraoui dans la ville d'El-Ayoun", appelant les forces et les organisations internationales ainsi que les associations de défense des droits de l'homme à "poursuivre leurs efforts visant à lever le voile sur les exactions subies par les civils sans défense". Ils ont en outre condamné "le blocus imposé à Ghaza par les forces sionistes", appelant à la levée du blocus et au respect du droit légitime du peuple palestinien à bâtir un Etat indépendant avec pour capitale El-Qods". Les partis de l'Alliance présidentielle ont enfin souligné la nécessité pour le peuple soudanais de préserver son unité, exhortant les parties concernées à respecter les résultats du référendum qui doit être organisé au Sud du Soudan le mois prochain dans l'intérêt du peuple soudanais".