Peu de gens ont appris, ce jeudi à Oum El Bouaghi, le décès de Abdelali Farah, enfant de la ville et ex-directeur général du journal El Moudjahid. Pourtant, Abdelali a une grande famille à Oum El Bouaghi où il a vécu et grandi avant de rejoindre Alger pour poursuivre ses études et choisir la carrière de journaliste. Rencontré hier à Oum El Bouaghi, son cousin Mohamed El Kamel Farah garde toujours de lui une belle image. «C'était un homme intègre et honnête qui a toujours œuvré pour le développement de la région quand il était député à l'APN», a-t-il confié. Et d'ajouter : «Son père, Si Djemoui, ancien imam à la mosquée El Atik de Oum El Bouaghi, située près du siège de la cour de justice, était une personne très connue et respectée dans la ville.» Selon les témoignages de certains confrères de la presse locale qui l'on connu et côtoyé, Abdelali Farah était aussi un grand professionnel du journalisme qui n'a cessé d'encourager et d'aider les jeunes journalistes auquel il donnait de précieux conseils. Moudjahid de la première heure L'on saura auprès de certains proches du défunt que sa dernière visite à sa ville natale remonte au 3 mars dernier, à l'occasion du troisième anniversaire de la radio locale où il a été accueilli chaleureusement par les journalistes de la région lors d'une réception mémorable. Moudjahid de la première heure, Abdelali a été durant sa longue carrière un journaliste brillant, passionné et dévoué pour son travail, ce qui lui a permis de gravir les échelons de la hiérarchie où il a occupé tour à tour la direction de Révolution Africaine, puis le journal En Nasr de Constantine puis le journal El Moudjahid en 1980. Un accident vasculaire cérébral (AVC) a eu raison de lui hier (jeudi) à Alger à l'âge de 75 ans. Il a été inhumé au cimetière de Garidi. La famille journalistique à Oum El Bouaghi a perdu en lui un grand journaliste et un homme indéfectible toujours prêt à aider les jeunes. Baâziz Lazhar/el watan. ************************************CONDOLEANCES************************************ le président de la fondation auressienne des sciences arts et culture a appris avec peine la disparition de Abdelali farah,en cette douloureuse circonstance présente ses condoléances les plus attristées à la famille du disparu. “A DIEU NOUS APPARTENONS ET A LUI NOUS RETOURNONS”