Dekhinet, directeur de wilaya à l'environnement, a été appelé jeudi à revoir le rapport qu'il a présenté au conseil bi-mensuel de wilaya. «Il ne s'agit pas de présenter les actions entreprises de manière théorique», lui a reproché Hocine El Maazouz, wali de Batna, tant il est vrai qu'il s'est limité à faire le bilan de quelques actions menées par sa direction et qui allaient dans le sens de justifier la consommation du budget. «Il vous est demandé de présenter une stratégie à court, moyen et long terme», a exigé le premier responsable de la wilaya. Par ailleurs, il a souligné la nécessité de coordonner le travail avec tous les secteurs concernés. Alors que le rapport en question a focalisé sur la nocivité des déchets provenant de l'activité avicole, l'intervention du Grabsi, directeur de wilaya des services agricoles, est venue à point pour dévoiler le manque de concertation. «Ce n'est pas l'aviculture qui présente les dangers de pollution, c'est plutôt les déchets industriels», a-t-il remarqué. La concertation entre les différents secteurs est l'action à laquelle le wali n'a eu de cesse à chaque conseil, de faire appel. Ce sont les points noirs dont se plaignent les citoyens qui devraient apparaître dans le rapport, à l'exemple des détritus qui emplissent l'oued Z'mala ou ceux qui jonchent la périphérie de la ville. Il est facile parfois de montrer du doigt l'incivisme des citoyens, mais encore faut-il mettre des moyens tels que des poubelles, à leur disposition.