Les mesures contenues dans la loi de finances complémentaire 2001 (LFC), ont pour principal objectif de faire face à l'embrasement du front social. Elle prévoit l'allègement des charges et le maintien des taxes à leur niveau actuel pour les PME. La réunion du conseil des ministres, en février dernier, tenue suite aux émeutes de janvier qui ont secoué le pays, se veut une référence pour la LFC 2011. Les mesures issues de la LFC 2011 se veulent rassurantes pour les partenaires sociaux. Les PME bénéficieront grâce à la LFC 2011 de plus d'avantages en matière de fiscalité. Dans ce sens, l'enveloppe financière allouée à la LFC 2011 a enregistré une hausse remarquable de 25%, par rapport à l'année dernière. Il y a lieu de noter que les dépenses de la LF 2011 ont atteint 8273. Ce budget est destiné pour couvrir les dépenses publiques, dont les projets d'infrastructures, le soutien à la création d'emplois, l'amélioration du pouvoir d'achat, la promotion de l'investissement ainsi que les hausses des régimes indemnitaires et les arriérés de salaires des fonctionnaires. La subvention des produits de large consommation, à l'instar du sucre et de l'huile, a connu une hausse considérable de 93 milliards de dinars pour la loi de finances 2011, et a atteint 270 milliards de dinars pour la LFC pour la même année. Compte tenu des dépenses colossales, le budget global de l'Etat a enregistré un déficit de 4693 milliards de dinars pour la LFC 2011, contre 3355 au titre de la LF pour la même année. La hausse remarquable des dépenses publiques constitue un risque dans le cas d'une baisse des revenus des hydrocarbures.