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Des organisations font passer des armes de Libye et de Tunisie pour les vendre en Algérie La justice condamne un groupe spécialisé dans le trafic d'armes à M'sila
Le tribunal pénal près la cour de M'sila a prononcé en fin de semaine dernière des peines allant de 1 an avec sursis à 20 ans de prison ferme à l'encontre d'une bande constituée de cinq personnes, accusée d'avoir formé une association de malfaiteurs et de trafic d'armes de guerre de catégorie un et cinq. Les faits remontent à décembre 2007 lorsque des informations sur l'existence d'un réseau spécialisé dans le trafic d'armes au niveau des communes de Boussaâda et Ain El Melh situé au sud de la wilaya, sont parvenues aux services de sécurité. Ces armes sont des revolvers de type Beretta et des fusils de chasse qui sont achetés à un habitant dans la commune d'El Djezzar dans la wilaya de Batna. Les services de sécurité ont alors débuté leur enquête en infiltrant un agent à ce groupe en tant que trafiquant d'armes. Le policier infiltré a pu entrer en contact avec l'un des ses membres qui lui a proposé des pistolets automatiques de type Beretta et lui a proposé de lui en procurer d'autres pour qu'ils les revendent, et c'est cette information qui a permis à l'agent infiltré de remonter jusqu'à la source et jusqu'à certains des membres du groupe dont un individu (B.N) originaire de Médéa et qui a été par la suite arrêté. L'accusé à reconnu qu'il achetait les armes qui ont été trouvées en sa possession chez son fournisseur principal (S.A) et que l'échange s'effectuait en dehors de la commune d'El Djezzar. il a, notamment, révélé que les pistolets de calibre 8mm était passés par les frontières libyennes ou tunisiennes par une organisation criminelle non identifiée, à partir d'Italie et d'Egypte avant d'être vendus en Algérie via les communes de l'est de la wilaya de M'sila vers d'autres wilayas du pays.