Après deux reports, le procès d'un réseau international de trafic d'armes et de munitions, impliquant des ressortissants français, tunisiens et algériens, a été jugé, jeudi, par la cour criminelle de constantine. Les deux principaux accusés, toujours en fuite, ont été condamnés, par contumace, à la perpétuité. Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent au 11 février de l'année 2007. Après une perquisition effectuée au domicile de B.M. dans le quartier de Sidi M'cid, au nord de Constantine, la police mettra la main sur un lot de fusils de chasse composé de cent soixante-cinq unités, de mille cartouches de munitions et d'une liasse de billets estimée à 30 mille euros. Les résultats de l'enquête révéleront que le transit de ces armes s'est effectué, à bord d'un camping-car, via le port de Marseille vers celui de Skikda par un certain M. A. R. R., alias Raymond. Une fois sur le sol algérien, il sera contacté par un Tunisien K.M, afin de conclure les livraisons. Raymond sera interpelé au cours d'un déjeuner au niveau de la localité de Khroub. Il niera en bloc être le propriétaire de la «marchandise» retrouvée à bord de son véhicule. Il rejettera la responsabilité sur l'un de ses compatriotes T. I. G. R. qui l'aurait induit en erreur. Après neutralisation de ce réseau de trafic d'armes, qui avait une clientèle dans plusieurs wilayas du pays, et en dehors des frontières, vingt-six de ses membres étaient présents à la barre le jour du procès. Le premier groupe, en détention provisoire, regroupe sept prévenus dont un Français, deux Tunisiens et quatre Algériens. Les griefs retenus contre eux sont : association de malfaiteurs, trafic international, vente d'armes et de munitions sans autorisation. Un deuxième groupe composé de douze accusés, devra répondre des mêmes accusations. Quant au trois derniers prévenus, ils seront jugés pour détention d'armes illégalement. Le procureur de la République axera son réquisitoire sur la lutte contre les trafics et le crime organisé. Il requerra des peines allant de trois ans de prison ferme à la perpetuité. Après les délibérations, le verdict est tombé : perpétuité par contumace, à l'encontre du Français T.I.G.R. et de l'Algérien H.B., quinze ans de réclusion pour Raymond et trois de ses acolytes ; dix ans pour le deuxième groupe. Les autres accusés écoperont de quatre mois avec sursis à deux ans de prison ferme. La cour a, en outre, prononcé trois relaxes. Après deux reports, le procès d'un réseau international de trafic d'armes et de munitions, impliquant des ressortissants français, tunisiens et algériens, a été jugé, jeudi, par la cour criminelle de constantine. Les deux principaux accusés, toujours en fuite, ont été condamnés, par contumace, à la perpétuité. Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent au 11 février de l'année 2007. Après une perquisition effectuée au domicile de B.M. dans le quartier de Sidi M'cid, au nord de Constantine, la police mettra la main sur un lot de fusils de chasse composé de cent soixante-cinq unités, de mille cartouches de munitions et d'une liasse de billets estimée à 30 mille euros. Les résultats de l'enquête révéleront que le transit de ces armes s'est effectué, à bord d'un camping-car, via le port de Marseille vers celui de Skikda par un certain M. A. R. R., alias Raymond. Une fois sur le sol algérien, il sera contacté par un Tunisien K.M, afin de conclure les livraisons. Raymond sera interpelé au cours d'un déjeuner au niveau de la localité de Khroub. Il niera en bloc être le propriétaire de la «marchandise» retrouvée à bord de son véhicule. Il rejettera la responsabilité sur l'un de ses compatriotes T. I. G. R. qui l'aurait induit en erreur. Après neutralisation de ce réseau de trafic d'armes, qui avait une clientèle dans plusieurs wilayas du pays, et en dehors des frontières, vingt-six de ses membres étaient présents à la barre le jour du procès. Le premier groupe, en détention provisoire, regroupe sept prévenus dont un Français, deux Tunisiens et quatre Algériens. Les griefs retenus contre eux sont : association de malfaiteurs, trafic international, vente d'armes et de munitions sans autorisation. Un deuxième groupe composé de douze accusés, devra répondre des mêmes accusations. Quant au trois derniers prévenus, ils seront jugés pour détention d'armes illégalement. Le procureur de la République axera son réquisitoire sur la lutte contre les trafics et le crime organisé. Il requerra des peines allant de trois ans de prison ferme à la perpetuité. Après les délibérations, le verdict est tombé : perpétuité par contumace, à l'encontre du Français T.I.G.R. et de l'Algérien H.B., quinze ans de réclusion pour Raymond et trois de ses acolytes ; dix ans pour le deuxième groupe. Les autres accusés écoperont de quatre mois avec sursis à deux ans de prison ferme. La cour a, en outre, prononcé trois relaxes.