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Le socialiste Manuel Valls considère cette mesure comme dangereuse et contraire à la politique d'intégration Après le rapport rédigé par un député UMP sur l'interdiction de la binationalité
Le rapport du député UMP, Claude Goasguen, portant sur l'annulation de la nationalité d'origine pour tout candidat à la nationalité française par mariage ou naturalisation, a suscité de vives réactions de la classe politique qui y voit une volonté de « diviser les français en catégories ». Le maire du 16ème arrondissement de Paris avait d'ailleurs proné un retour de la loi Pasqua de 1993 selon laquelle les enfants nés en France de parents étrangers devront faire une démarche d'adhésion pour acquérir la nationalité française. Il demande également à tout candidat à la nationalité française par mariage ou naturalisation de "renoncer expressément" à sa nationalité étrangère ». Le président socialiste de la mission parlementaire sur la nationalité dont Goasguen est le rapporteur, Manuel Valls, s'est dit vivement opposé à ce rapport qui « divise les français en catégories ». Selon les déclarations de Valls rapportées par l'APS, « Ce rapport n'offre aucune réponse efficace et positive aux questions posées par le mal-vivre ensemble. Il invite au contraire la France à se recroqueviller ». Ajoutant que Claude Goasguen "poursuit un objectif clair, réduire le nombre de naturalisations et, à cette fin, tout est bon : la réduction de la bi-nationalité comme l'atteinte au droit du sol". Manuel Valls indique également au journal Libération au sujet de la possibilité de contraindre les binationaux à choisir, que c'est une mesure dangereuse et contraire à toute politique d'intégration ». Le rapport ne fait également pas l'unanimité au sein même du parti de la majorité, dont les députés et les instances dirigeantes n'ont pas été convaincus par son contenu. Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé s'était d'ailleurs dit « tout à fait favorable à ce qu'on ne modifie par la situation des binationaux ».