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Les fournisseurs de Kadhafi approvisionnent Al-Qaida en armement contre les otages français Dans une enquête des autorités Nigériennes sur l'affaire de trafiquants d'armes à Arlit
Un journal s'intéressant à la région d'Arlit, située au nord du Niger, a révélé que l'enquête entamée depuis deux semaines par les autorités sécuritaires du Niger sur un trafiquant d'armes libyennes, alias Ataba Hamaydi, accuse des parties alliées à Kadhafi d'avoir planifié d'approvisionner le mouvement d'Al-Qaida en armes volées des dépôts d'armes libyennes contre la remise des otages français enlevés depuis le 16 septembre 2010. Ces armes seront utilisées à déstabiliser les Etats africains, à enlever leur touristes pour qu'ils payent des rançons. "L'une des préoccupations de l'Afrique sont les armes livrées aux uns et autres, par les uns comme par les autres. Y compris celles que Kadhafi a distribuées à la population. Ces armes sont déjà dans le désert et vont servir à alimenter les terroristes, tous les trafics. C'est un fait", a souligné le président de la commission de l'Union africaine, le Gabonais Jean Ping, interrogé sur la livraison d'armes de la France aux rebelles libyens à la veille du 17e sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine à Malabo. "Si ces armes se retrouvent dans le désert, c'est un problème pour tout le monde, pour vous (Occidentaux) également. Les gens qu'on enlève, les touristes... Ils n'enlèvent pas les locaux", a-t-il conclu. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) détient en otages depuis la mi-septembre 2010 quatre Français enlevés dans le nord du Niger, ainsi qu'une Italienne enlevée le 2 février dans le sud de l'Algérie. Aqmi, ex-Groupe Salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, dispose également des bases au Mali d'où elle opère dans plusieurs pays du Sahel où elle commet des attentats, procède à des enlèvements - essentiellement d'Occidentaux - et se livre à divers trafics. Les deux journalistes français Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière.