Des sources bien informées ont indiqué que le ministère des transports avait retiré la concession pour la gestion du « tramway » de la capitale à l'entreprise de transport urbain d'Alger. Information confirmé par l'annonce du ministère d'un appel d'offre nationale et international pour l'exploitation du « tramway » de la capitale. La surprenante décision prise par le ministre des transports, Amar Tou, intervient à l'heure ou l'entreprise de transport urbain de la capitale connait une vague de protestation. Ces mêmes sources soulignent que la décision du ministre est en grande partie liée à la mauvaise gestion qui caractérise la société depuis de nombreuses années. L'appel d'offre intitulé « appel d'offre national et international restreinte : l'entreprise du métro d'Alger annonce un appel d'offre international restreint en ce qui concerne l'exploitation de la concession de la ligne est du tramway d'Alger », stipule que « cet appel d'offre n'est ouvert qu'aux entreprises spécialisés dans l'exploitation de réseaux de transports dans des régions urbaines. La date du 5 septembre a été fixée comme dernier délai pour le dépôt des offres au niveau de l'entreprise du métro d'Alger, et les plis seront ouverts le même jour. Le tronçon du « tramway » d'Alger menant de la Cité des bananiers à Bordj El Kiffan, avait été mis en service le 8 mai dernier après des années de réalisation, et son exploitation avait été confiée à l'entreprise de transport urbain de la capitale dans le cadre d'une concession. Mais cette concession n'a d'après la décision du ministère d'annoncer un appel d'offre national et international, par fait long feu, et représente à elle seule, sans tenir compte des raisons qui en sont derrière, un sérieux coup pour la crédibilité de l'Etusa, qui a bénéficié durant des années des subventions des autorités pour lui éviter la faillite, mais le mode de gestion n'a pas changé, selon les représentants des travailleurs, pour qui la modernisation ne s'est résume qu'a la publicité qui a permis de relooker les bus et engranger des sommes considérables d'argents, mais la gestion interne elle est restée la même.