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Amnesty International met en garde contre la présence en Algérie de ressortissants libyens et tunisiens Elle a appelé les autorités algériennes à respecter les droits des réfugies
Amnesty International a mis en garde via son bureau d'Algérie contre les conséquences désastreuses qui peuvent en découler du séjour irrégulier d'un certain nombre de ressortissants libyens et tunisiens, ajoutant que leur situation en Algérie reste floue. Sont-ils des immigrés clandestins, des réfugiés ou bien des demandeurs d'asile politique ? S'est interrogé Amnesty International. Dans ce contexte, Amnesty International a exprimé son inquiétude quant à « la présence irrégulière des libyens et tunisiens en Algérie », relevant qu'il s'est avéré que certains d'entre eux sont fui la dégradation de la situation sécuritaire dans leurs pays d'origine. « On ignore quel statut ils ont », a souligné le président du bureau d'Algérie d'Amnesty International, Mouaniss Lakhdari, mettant en garde contre l'opacité qui enveloppe leur présence en Algérie. Selon le même interlocuteur, l'Algérie fait face à un énorme problème d'entrée des étrangers qui prétendent être des demandeurs d'asile politique, alors qu'ils ne possèdent pas des documents justifiant leur situation, à l'instar des ressortissants africains, qui versent dans le trafic de drogue et la falsification de monnaies. Par ailleurs, M. Lakhdari appelle les autorités algériennes à respecter les conventions internationales des droits des réfugiés, relevant que 94 mille et 480 personnes vivent en situation irrégulière en Algérie, dont 90 mille des réfugiés sahraouis, 4 mille palestiniens et 480 venus de différents pays.