M. Ahcen Taleb, Commissaire principal du centre d'études et de recherches à l'université Nayef a critiqué les entreprises chargées du dossier de la prise en charge sociale et médicale du personnel des services de sécurité, auxquelles il a incombé la responsabilité d'avoir omis la question de la prise en charge sanitaire et sociale des membres du corps de sécurité. "Cet aspect est en effet souvent omis du fait de la charge de préoccupations qui pèse sur les corps de sécurité », a-t-il indiqué. Dans la conférence sur l'amélioration de la prise en charge sociale et sanitaire du corps de la sûreté", animée, lundi, au siège des unités républicaines de la sûreté à El Hamiz à Alger, M. Ahcen Taleb a expliqué que la question de la prise en charge médicale et sociale reste mise à l'écart, vu l'épuisant fardeau qui pèse sur les membres des services de sécurité. Pour cela, nous avons décidé d'organiser cette conférence afin de sortir avec des résultats et des décisions qui profiteront à tout le monde. Abordant la question des suicides dans le corps de la police, le spécialiste Ahcene Taleb a considéré que les armes à feu constituent un aspect sensible parmi tant d'autres, vu le risque qu'elles représentent et les incidents qu'elles peuvent produire, en cas d'abus de leur utilisation. Pour cette raison, il a appelé les psychologues appartenant au service central de la santé, de l'activité sociale et sports, à passer des tests d'évaluation psychique aux policiers ayant vécu des accidents de mauvaise utilisation de leurs armes à feu. De son côté, le Général Major Abdelghani Hamel a souligné que la tenue de cette conférence intervenait "au moment où la police algérienne vit de grandes mutations à tous les niveaux notamment sur le plan des ressources humaines où un grand intérêt est accordé aux aspects psychologique, sanitaire, social et professionnel". Par ailleurs, le Directeur Général de la Sûreté Nationale, n'a pas manqué de souligner que cette rencontre scientifique se voulait la "consécration" du principe de coopération entre les appareils sécuritaires arabes et les institutions spécialisées "pour aboutir aux meilleurs méthodes théoriques et pratiques" en matière de prise en charge sociale et sanitaire du corps de la sûreté. Le responsable de la DGSN a salué le "mérite"