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Les pays du Sahel ont besoin de 150 millions d'euros pour faire face aux répercussions de la guerre en Libye Retour des éléments d'Al-Qaida dans la foret de « Ouagadou » au Mali après en avoir été chassé en Juillet
Le directeur d'honneur de l'institut français d'études et de recherches sur la sécurité et expert de la région du sahel, André Bougeot a décrit la région du sahel comme étant un baril de poudre, après le retour d'individus armés de Libye et l'incapacité de la région à les intégrer. L'armée mauritanienne a annoncé avant-hier être intervenue dans la foret de « Ouagadou » au Mali pour empêcher des éléments d'Al-Qaida d'y établir une nouvelle base après en avoir été chassés en juillet. Le directeur pour l'Afrique de l'Ouest et centrale dans l'Union européenne, Manuel Lopez Blanco a reconnu lors de sa visite en Mauritanie que la situation au sahel était « dangereuse » que ce soit du point de vue économique suite au retour des travailleurs qui ont fuit la Libye, ou sécuritaire en raison du retour des combattants touaregs dans les katibates de Kadhafi, déclarant : « nous constatons tous les jours la circulation d'armes dans la région et la circulation des combattants qui se sont retrouvés sans emploi après leur retour de Libye ». la seul point positif selon Blanco, est la conférence internationale sur la lutte antiterroriste qui s'est tenue à Alger les 7 et 8 septembre, et qui est considérée comme « un pas vers plus de coordination des efforts entre les pays de la région » mais comme il l'a conclu « le danger dépasse les frontières et le facteur du temps requiert de soutenir les efforts des pays de la région ». Il a annoncé un programme de construction de postes frontières à la frontière mauritanienne et la formation de juges et d'agents de police au Niger, alors qu'aucun plan n'a encore été mis en place pour les répercussions de la guerre en Libye sur la région. Les données indiquent que la Mauritanie, le Niger et le Mali ont besoin d'aides d'urgence estimées à plus de 150 millions d'euros pour faire faire aux répercussions de la guerre en Libye, chiffre dont l'Union Européenne n'a pas tenu compte dans ses aides à la région, puisque le budget décidé pour les pays du sahel l'a été avant la guerre lancée par l'Otan contre le régime Kadhafi et non après. Les pays européens sont plus occupés à trouver un moyen de sauver l'euro et sortir la Grèce de la faillite et à faire baisser la dette publique de la zone euro. Les éléments d'Al Qaida sont revenus dans la foret de « Ouagadou » dont ils avaient été chassés après l'offensive combinée des armées malienne et mauritanienne au mois de juillet, ce qui est un indicateur que l'organisation terroriste à bénéficié de la guerre en Libye et est devenue plus forte, particulièrement après avoir obtenu un arsenal de guerre qualifié de lourd par le président mauritanien et même le président tchadien, ce qui signifie que la région est au seuil, si les efforts ne sont pas combinés, d'une dangereuse période d'instabilité.