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Installation d'un groupe de travail algéro-malien pour avorter le rapt des ressortissants étrangers Lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale au Sahel
Les services de sécurité dans la wilaya de Tindouf viennent d'arrêter le cinquième suspect du rapt des humanitaires européens enlevés dans le camp des réfugiés de Rabouni près de Tindouf. Celui-ci est le frère de l'un des notoires contrebandiers, connu dans la région. En vue d'accélérer la libération des trois humanitaires européens, dont deux espagnols et une italienne, un groupe de travail a été installé par le ministère de la Défense nationale. Dans ce cadre, Alger et Bamako se sont convenus, à l'occasion de la dernière visite du président Touré, de créer un groupe de travail conjoint spécialisé dans la lutte contre le rapt des ressortissants occidentaux dans les pays du Sahel. Selon une source bien informée, l'Algérie s'est chargée de la formation dudit groupe. Sur le terrain, les derniers éléments de l'enquête ont révélé que les réseaux de soutien logistique relevant à AQMI ont fourni à 90 % les informations sur lesquelles s'est appuyé l'un des chefs d'AQMI, alias Abdelhamid Abou Zaid, avant de procéder à l'enlèvement des ressortissants étrangers. Vu l'appui qu'apportent les réseaux de soutien, les enquêteurs comptent dorénavant les cibler. En ce qui est de l'opération militaire traquant le groupe auteur du kidnapping des humanitaires européens, la région de Helala au sud ouest de Tindouf a été ratissée par les éléments de l'ANP. Les enquêteurs soupçonnent que les ravisseurs se sont arrêtés à cette région pour se reposer. Des restes de repas et du sang ont été détectés.