L'artiste algérienne, Fella Ababsa a déclaré que sa détermination à se rendre en Egypte venait de sa volonté d'être innocenter des accusations dont elle a fait l'objet il y a 18 ans, ajoutant qu'elle était la seule capable d'y parvenir. La « diva arabe » a assuré lors de sa visite à El Khabar avoir été humiliée à l'aéroport du Caire, indiquant que de parties cherchaient à la liquidé artistiquement, et a donner de nouveau détails sur l'affaire. Fella Ababsa a réitéré sa détermination à se rendre en Egypte, malgré qu'elle en ait été expulsée mercredi, et a répondu aux commentaires qui l'ont accusé d' « oublier les chouhadas qui ont été insulté par les égyptiens durant la crise Omdourman », et « trahir la dignité algérienne », qu'elle était déterminé à y retourner malgré ce qui était arrivé parce qu'elle tenait à prouver son innocence « personne en dehors de moi ne le peut, j'ai perdu confiance en tout le monde ». Et s'est adressé à ceux qui l'ont critiqué en déclarant « je suis issu d'une famille révolutionnaire, et je suis une algérienne digne. Mon grand-père est Mohamed Ababsa le fondateur de l'association des oulémas musulmans. Mon père est chaoui et ma mère kabyle et je sui une algéroise et fière de l'être », avant d'ajouter « j'ai eu recours à des opérations de chirurgie esthétique dans toutes les parties du corps, mais je n'ai pas touché à mon nez, parce qu'il est le symbole de la fierté algérienne…tout mais pas le « nez » ». Fella Ababsa a semblé très confiante en expliquant : « si j'avais violé la loi, et si je n'étais pas sur de mon innocence je ne serai pas allé en Egypte ». Elle a émit l'hypothèse qu'il y avait des parties qui tentaient de porter atteinte à sa réputation et à la liquider artistiquement, « comme Dhikra et Suzanne ont été liquidé physiquement », indiquant que ces parties ne voulaient voir l'Algérie participer au festival de la musique arabe au Caire. Fella Ababbsa s'est également dit étonnée du silence des autorités responsables de son humiliation au Caire, et de ne pas avoir été défendue en tant que citoyenne algérienne, assurant avoir envoyé une correspondance à l'ambassadeur d'Algérie au Caire, Abdelkader Hadjar, alors qu'elle était à l'aéroport pour l'informer de sa détention, sans obtenir aucune réponse, ou une quelconque réaction de l'ambassade. Ajoutant « je suis née en France. J'aurai pu obtenir la nationalité française mais j'ai refusé, et si je l'avais eu je serais entrée en Egypte en cinq minutes en tant que citoyenne française. Mais malgré cela je ne le regrette pas parce que ce que nous pris de plus cher de mon père est le patriotisme ». Fella Ababsa raconté à El Khabar de nouveaux détails sur l'accusation de « gérer un réseau de prostitution » puisqu'elle a précisé que son arrestation et son jugement ont eu lieu trois mois après son arrivée en Egypte, « ce qui est une période très courte, durant laquelle je n'ai même pas eu le temps de visiter les pyramides ». Ajoutant qu'elle résidait entre Paris et Londres et qu'elle détenait une fortune considérable, qui lui aurait permis d' « acheter la moitié des immeubles du Caire », étant marié à un riche Koweitien, ce qui signifie-a-t-elle dit- qu'elle n'avait pas besoin d'un moyen pour gagner de l'argent, quel que soit sa nature. Fella Ababsa a ajouté qu'elle avait été surprise d'être accusé dans une affaire de prostitution, et que la justice n'avait trouvait aucune preuve de son implication. Fella Ababsa a déclaré que même si son père, le défunt chanteur Abdelhamid Ababsa, était convaincu de son innocence de l'accusation de gérer un réseau de prostitution, elle évitait de le rencontrer, parce qu'elle avait honte. Fella Ababsa est revenu sur les moments de son retour en Algérie après sa libération en Egypte, déclarant : « je tremblais en arrivant, la première chose que j'ai faite est d'embrasser le sol de mon pays ». avant d'ajouter « je n'exagère pas en disant que j'ai été accueilli en héros à l'aéroport, parce que les algériens étaient convaincus que j'avais été traité injustement ».