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200 associations françaises demandent à ce que le 5 juillet soit la journée des harkis La guerre de la « mémoire » se poursuit après la visite de Guéant et à la veille du déplacement de Medelci à Paris
Deux-cent associations françaises de harkis et de pieds-noirs ont demandé au président Sarkozy de tenir ses promesses électorales qu'il leur avait faites, et faire du 5 juillet leur journée nationale, alors que les opposants à cette idée ont formé un front contre l'inhumation de Bigeard dans un cimetière officiel. Un grand nombre de Harkis et de pieds noirs se sont rassemblées hier dans l'un des cimetières de Paris pour rendre hommage aux « victimes françaises en Algérie », et demander au gouvernement français de tenir ses engagements à l'égard des harkis et des pieds noirs, revenant d'Algérie après l'indépendance, 200 associations de pieds noirs et de harkis ont demandé au président français Nicolas Sarkozy de tenir sa promesse annoncé le 31 mars 2007, lors des élections présidentielles, lorsqu'il avait déclaré qu'il « reconnaitra l'entière responsabilité de la France à l'égard des harkis ». Ses associations avaient lancé une campagne médiatique en France jusqu'au cinq juillet 2012, pour faire pression sur Sarkozy et l'amener à modifier la journée nationale des « harkis et des victimes françaises » du 5 décembre comme cela avait été décidé l'année dernière, au 5 juillet. Cette demande revêt un caractère politique et provocateur à l'égard de la France, et une nouvelle tentative des associations et organisations hostiles à l'Algérie de tuer l'histoire, de falsifier les faits, et d'ignorer les pratiques de la colonisation française contre le peuple algérien, et le prolongement des efforts de la « fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie » fondée par le gouvernement français en octobre 2009, en vertu de la loi du 29 février 2005 relative à la glorification de la colonisation en Afrique du nord, et à laquelle elle a attribué un budget estimé à 10 millions d'euros, et qui est dirigé par l'ancien ministre français Hamlaloui Mekachra (harki). Cette nouvelle campagne des harkis et des pieds noirs a coïncidé avec la décision du gouvernement français de transférer les cendres du général Bigeard, un des bourreaux français en Algérie, et accusé de tortures contre les algériens, aux invalides. Ces développements interviennent après la visite effectuée par le ministre français de l'intérieur, Claude Guéant en Algérie, et à la veille du déplacement du ministre des affaires étrangères Mourad Medelci en France.