Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Sarkozy dépêche de Verdière à Alger pour coordonner les festivités commémorant le Cinquantenaire de l'indépendance Paris veut « enterrer » les polémiques récurrentes sur la mémoire
Le président français, M. Nicolas Sarkozy, vient de nommer l'ancien ambassadeur en Algérie, M. Hubert Collin de Verdière, comme étant un coordinateur des activités et des festivités commémorant le Cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. Cette démarche de la France officielle a pour objectif d'éviter tout ce que peut susciter les dossiers fâcheux entre les deux parties, en l'occurrence « la mémoire et la colonisation ». Dans le même sillage, le Quai d'Orsay a déclaré que les autorités françaises envisagent la constitution d'une délégation diplomatique, qui sera chargée de coordonner les festivités commémorant le Cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. « Le président Sarkozy a confié à l'ancien ambassadeur en Algérie, M. de Verdière la mission d'assurer la coordination des festivités prévues en France du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie », a déclaré un porte-parole du Quai d'Orsay, ajoutant que les différentes initiatives et évènements programmés par les institutions publiques et les collectivités locales en France vont certainement contribuer au renforcement des relations algéro-françaises. Selon le même interlocuteur, M. de Verdière a été confié cette mission pour sa longue expérience en tant que diplomate, sachant qu'il a servi en Algérie à deux reprises, de 2000 à 2002 et de 2004 à 2006, d'où sa grande connaissance de ce pays et l'historique des relations algéro-françaises. A cet effet, M. de Verdière se rendra en Algérie pour rencontrer de hauts responsables algériens, en vue de débattre le cadre permettant la réussite des festivités commémorant le cinquantenaire de l'indépendance aussi bien en Algérie qu'en France, loin des sensibilités liées à la mémoire et des polémiques. Il y a lieu de signaler que le ministre français des AE, M. Alain Juppé, a exprimé pour sa part le souhait de voir « les fêtes du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie se dérouler dans un esprit de modération ».