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Différent algéro-nigérien sur la libération du nord du Mali des combattants Messahel insiste sur une solution politique et Bazoum plaide pour une intervention militaire
Le ministre délégué chargé des affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel a appelé à « une solution pacifique » pour la protection de l'unité territoriale du Mali, en réponse à l'appel du Niger à une intervention militaire qui obligerait les groupes armés qui ont pris le contrôle sur le nord du Mali de se retirer. Une réunion des pays du champ, l'Algérie, la Mauritanie et le Niger hier à Nouakchott, pour l'étude des développements de la situation au Mali, s'est soldé par une divergence de points de vue entre l'Algérie et le Niger au sujet des moyens d'assurer un retour à la situation d'avant le 22 mars et avant l'occupation des villes du nord par le mouvement Azawad et les organisations djihadistes, puisqu'alors que le ministre nigérien des affaires étrangères, Mohamed Bazoum a assuré le soutien de son pays à une intervention militaire qu'avait prévu le groupe économique d'Afrique de l'ouest si les putschistes de Bamako ne laissaient pas le pouvoir aux civils, la position du ministre délégué, Abdelkader Messahel a été autre, et qui a déclaré à son homologue que « la solution ne peut être que politique, et qu'on ne peut aller vers des solutions militaires qui pourrait aggraver davantage une situation fragile et bien complexe ». Messahel a assuré de la nécessité de tenir compte du développement des régions du nord et de l'amélioration des conditions de vie des habitants ». Messahel répondait à Mohamed Bazoum qui plaidait pour une frappe militaire avec l'aval du conseil de sécurité contre les organisations et les groupes armés dans le nord du Mali « pour libérer les territoires maliens », et a déclaré qu' « avant toute négociation il fallait faire face militairement aux occupants du nord Mali et rétablir la situation d'avant le 22 mars ». L'Algérie a appelé les putschistes du Mali à l'« application rapide et inconditionnelle de l'accord conclu avec le groupe d'Afrique de l'ouest et prévoyant la remise du pouvoir aux civils, lors de la réunion des pays du champ à Nouakchott regroupant en plus de l'Algérie, la Mauritanie et le Niger. Les pays du champ réunis hier à Nouakchott, ont appelé, en l'absence des représentants de l'état malien, les putschistes du 22 mars contre le président Toumani Touré, à un « rétablissement » immédiat de la légitimité constitutionnelle, en appliquant les clauses de l'accord conclu avec le groupe d'Afrique de l'ouest.