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Mezrag appelle Bouteflika à juger les responsables de la crise sécuritaire Il incombe aux militaires et à l'Alliance Présidentielles l'exclusion du FIS de la vie politique
Madani Mezrag, émir de l'Armée Islamique du Salut a appelé le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika à décréter une amnistie générale et de désigner un groupe de sages pour entamer un dialogue général et global avec l'ensemble des parties actives en Algérie. Il l'a notamment, appelé à organiser un débat télévisé auquel participeront toutes les parties de la crise, qui sera soldé par l'adoption d'une « charte nationale d'honneur » et l'élaboration d'une nouvelle constitution qui concrétisera les libertés des algériens et pliera la page de la crise. Dans le message que Madani Mezrag a adressé au président Bouteflika et au pouvoir, Madani Mezrag a appelé au respect des engagements du pouvoir relatifs à la consécration des Droits politiques des ex membres de l'Armée Islamique du Salut et militants du FIS dissout et qualifié la réconciliation d'accord et engagement. Avant d'enchainer que les engagements politiques entre l'Armée Islamique du Salut et le pouvoir, dans le cadre de la loi sur la concorde nationale et ensuite la loi sur la réconciliation nationale, il y a six ans, ont été respectées d'une seul côté. « Nous avons respecté nos engagements et accepté les principes de notre accord. Nous avons également appelé et milité à ce qu'ils soient respecté et avions maitrisé la situation. Nous avons maitrisé nos combattants afin qu'ils ne reprennent pas les combats ». « Le système, en premier lieu, vous M. le président (Bouteflika), n'a pas rempli les moindres de ces engagements » a ajouté Madani Mezrag dans son message. Il a également ajouté appelé à un procès dans lequel seront jugés les responsables de la crise sécuritaire. Il a dans ce cadre indiqué : « nous ignorons pourquoi le pouvoir insiste à mal-interpréter la réconciliation et pourquoi le régime perdure à falsifier les vérités ? ». « Vous nous avez interdit de bénéficier de nos droits matériels et employé toutes les ruses politiques pour nous empêcher de revenir à la scène politique et refusé de reconduire les employés radiés à leurs emploi et les réhabiliter » a ajouté Madani Mezrag dans la lettre dont El Khabar a eu une copie. « Vous avez également refusé de résoudre la question des disparus », a-t-il enchainé, insinuant que le pouvoir joue sur le facteur temps pour enterrer ces revendications. Madani Mezrag a indiqué que lui et ses acolytes ont gagné le maquis début des années 90 pour défendre leur dignité et qu'ils ont combattu avec honneur. Mezrag a révélé dans son message au président de la République dont El Khabar a eu une copie qu'il a adressé une lettre au secrétaire général de l'Organisation des Moudjahiddines, le jour même du décès d'Abdelhamid Mahri et qu'il comptait adresser des lettres similaires au président Bouteflika et au chef d'Etat Major et au commandant des services de renseignements ainsi qu'au ministre de l'Intérieur et aux secrétaires généraux des partis de l'Alliance Présidentielle pour leur incomber la responsabilité des répercussions des dernières dispositions portées dans la loi sur les élections en vertu de laquelle les dirigeants du Front Islamique du Salut, avec ses deux ailes politique et armée sont interdits d'exercer la politique. Alger. A. Lahiani