«Je ne serai pas celui qui donnera l'agrément au parti de Mezrag » Des journalistes ont questionné le ministre de l'intérieur Yazid Zerhouni, hier, sur la volonté de l'ex Armée Islamique du Salut de créer un mouvement politique, et sa réponse fût très claire: «Je ne serai pas celui qui donnera l'agrément au parti de Mezrag ». Madani Mezrag le chef de l'ex AIS, persiste en indiquant que la grâce présidentielle de 2000 lui permet d'exercer tous ses droits y compris politiques. Lors de la visite du président Abdelaziz Bouteflika à Blida, hier, et précisément dans la nouvelle cité résidentielle à Soumaa, Zerhouni a répondu aux déclarations de Mezrag parues avant-hier dans le quotidien El Khabar concernant la préparation du congrès en vue de lancer un nouveau parti, et dit « tant que je suis le ministre de l'intérieur je ne lui signerai pas d'agrément ». Et Ajoute : « Si Mezrag ne fait que parler de politique, il n'y a aucun inconvénient », ce qui signifie que tant que ce dernier se tient uniquement à parler de politique il ne représente aucun problème mais s'il l'exerce s'en est un. Zerhouni a déjà fait les mêmes déclarations il y a deux années, quand Mezrag a annoncé lors de sa campagne sur la réconciliation qu'il créera un parti à partir des dislocations du front islamique du salut dissout, et le ministre a affirmé que la loi sur la réconciliation interdit aux militants du salut de revenir à la politique parce qu'ils sont responsables de la crise sécuritaire. Alors que Mezrag pense toujours que l'amnistie présidentielle dont a bénéficié 6 milles membres de l'armée du salut en 2000, leurs rendra les droits civiques dont le droit de se présenter aux élections, et affirme qu'il possède le document qui confirme cela et que les négociations avec l'institution militaire qui a aboutit à une trêve en 1997, leurs garantit l'autorisation de revenir à la politique. 06-08-2008 Par H. Yes/ Rubrique Traduction