Le président de la république devrait selon une source des partis de l'alliance présidentielle procédé à un remaniement ministériel, pour donner un nouveau souffle à l'appareil exécutif, afin qu'il soit en mesure d'absorber une partie les tensions politiques et sociales engendrés par les dernières mouvements populaires qui ont touché plus de 20 wilayas. Ces sources ont ajouté que ce remaniement faisait à l'heure actuelle partie des priorités du président, indiquant néanmoins que son annonce devrait prendre du temps (mois de février) pour qu'il ne soit pas interprété comme une réaction rapide et une réponse aux revendications partisanes de l'opposition. Le remaniement ministériel devrait selon ces sources apaisé la rue, mais vise également du point de vue du président à donner une forte impulsion au programme prochain du plan quinquennal, particulièrement en ce qui concerne le chapitre de l'emploi, une des principales demandes des jeunes protestants. Le conseil des ministres qui se tiendra la semaine prochaine sera selon ces sources partisanes « déterminent » dans la forme final que prendra ce remaniement, même si toutes les analyses laissent penser qu'il sera « profond » et ne se résumera pas à changer les noms des ministres pour d'autres. Ce remaniement même s'il touche le premier ministre et la majorité des ministres, n'apportera cependant aucune politique nouvelle, puisqu'il ne consiste en définitive qu'a changé des ministres pour d'autres, qui feront partie des partis de l'alliance présidentielle. Il n'est dans cette logique pas exclu que le nouveau gouvernement soit chargé en plus de parachever le plan du président, d'organiser des élections législatives anticipées, pour d'un coté créer une nouvelle dynamique politique et réactiver la scène politique, et de l'autre faire taire les voix de l'opposition qui ont de nombreuses fois demandé la dissolution du parlement et des élections anticipées.