Le chef du MSP et ministre d'Etat a laissé entendre clairement que «le remaniement du gouvernement aura lieu juste après l'affichage des résultats du Bac, soit après le 10 juillet prochain». Il n'a pas manqué de soulever «le décalage» remarquable entre les réalisations de l'actuel gouvernement, dans son ensemble, et les moyens financiers dont dispose le pays. Le chef du MSP et ministre d'Etat a laissé entendre clairement que «le remaniement du gouvernement aura lieu juste après l'affichage des résultats du Bac, soit après le 10 juillet prochain». Il n'a pas manqué de soulever «le décalage» remarquable entre les réalisations de l'actuel gouvernement, dans son ensemble, et les moyens financiers dont dispose le pays. Annoncés maintes fois depuis le début de l'année en cours, le remaniement ministériel et la révision de la constitution, sont finalement éminents et devront intervenir avant la prochaine rentrée sociale, selon le président du MSP, Aboudjerra Soltani. Invité, le week-end dernier, de l'émission «rencontre du jeudi » de la chaîne II de la radio nationale, le chef du MSP et néanmoins ministre d'Etat, (sans portefeuille), a laissé entendre clairement que «le remaniement du gouvernement aura lieu juste après l'affichage des résultats du Bac, soit après le 10 juillet prochain». Ceci, explique t-il, pour permettre à la future équipe de l'exécutif de préparer au mieux la rentrée sociale qu'il qualifie de « cruciale » pour le pays d'autant plus, ajoute-t-il, qu'elle coincidera, cette année, avec le mois sacré (Ramadhan). Par ailleurs, même s'il a estimé que le peuple est «seul juge »de l'action du gouvernement, Aboudjerra Soltani n'a pas manqué de soulever « le décalage » remarquable entre les réalisations de l'actuel gouvernement, dans son ensemble, et les moyens financiers dont dispose le pays. C'est ainsi qu'il a souligné la nécessité de «changer les mentalités et les méthodes de travail » afin de prendre en charge les problèmes quotidiens des citoyens et préparer la prochaine rentrée sociale dans de bonnes conditions. Concernant la position du mouvement à l'égard de la révision de la constitution, M. Soltani a déclaré que le président de la République est «le seul habilité à décider de l'amendement de la présente constitution », soulignant que dans le cas d'un amendement, le mouvement fera plusieurs propositions dont «l'élargissement du champ des libertés et la définition du rôle de l'Islam dans une société musulmane ». Toutefois, le président du MSP ne rate pas l'occasion, d'exhorter le président de la République, (s'il entend amender la constitution), à y procéder le plutôt possible, pour « accorder le temps nécessaire aux citoyens de donner leur avis à ce propos, mais aussi à la classe politique de se préparer à la future échéance présidentielle ». Pour le président du MSP, le président Bouteflika devra plier «le brouillon de la révision constitutionnelle au plut tard le mois de novembre prochain ». Soltani entend-t-il par là, qu'il est, d'ores et déjà, partant pour la prochaine présidentielle ? Interrogé, d'ailleurs, s'il compte se consacrer « exclusivement » aux affaires du mouvement et démissionner du gouvernement, l'intervenant a indiqué que le président du mouvement « doit se consacrer en permanence à la gestion des affaires du parti mais cela ne doit pas l'empêcher d'endosser la responsabilité d'un ministère sans portefeuille !». Etant donné, explique t-il, qu'un tel poste ne nécessite pas un travail sur le terrain, mais des efforts plutôt intellectuels. «Il faut annuler la politique du filet social» Interpellé, sur un autre registre, pour donner son analyse de la crise sociale que traverse le pays, l'invité de la radio soutient que « le front social est actuellement un pari fondamental. Donc, il doit constituer la priorité des pouvoirs publics ». Relevant, que le citoyen n'est pour l'heure, préoccupé que par son panier, d'où l'Etat a procédé d'ailleurs, à la fixation des prix de certains produits de première nécessité. Mais, dit-il, cette mesure reste temporaire. Pour y remédier définitivement, selon Soltani, l'Etat doit penser davantage à trouver des solution pérennes. Parmi ces solutions, le chef du MSP préconise la création de postes d'emploi durables, appelant au passage, à l'annulation du dispositif de l'emploi des jeunes dans le cadre du filet social et à la permanisation de ces jeunes. Il explique dans ce sens, que l'Algérie est dotée actuellement « de moyens matériels considérables » lui permettant, donc, de remédier à ce système. Pour argumenter son rejet de la politique du filet social, mais aussi celle de la solidarité nationale, Soltani souligne que « 83.000 cas de fraude sont recensés dans ce cadre ». Grosso modo, le chef du MSP dira que « le filet social est un indice de pauvreté. Et dieu merci, l'Algérie dispose d'une manne financière jamais atteinte». Reste maintenant à savoir si le ministère de la Solidarité nationale disparaîtra lors du prochain remaniement ministériel. Annoncés maintes fois depuis le début de l'année en cours, le remaniement ministériel et la révision de la constitution, sont finalement éminents et devront intervenir avant la prochaine rentrée sociale, selon le président du MSP, Aboudjerra Soltani. Invité, le week-end dernier, de l'émission «rencontre du jeudi » de la chaîne II de la radio nationale, le chef du MSP et néanmoins ministre d'Etat, (sans portefeuille), a laissé entendre clairement que «le remaniement du gouvernement aura lieu juste après l'affichage des résultats du Bac, soit après le 10 juillet prochain». Ceci, explique t-il, pour permettre à la future équipe de l'exécutif de préparer au mieux la rentrée sociale qu'il qualifie de « cruciale » pour le pays d'autant plus, ajoute-t-il, qu'elle coincidera, cette année, avec le mois sacré (Ramadhan). Par ailleurs, même s'il a estimé que le peuple est «seul juge »de l'action du gouvernement, Aboudjerra Soltani n'a pas manqué de soulever « le décalage » remarquable entre les réalisations de l'actuel gouvernement, dans son ensemble, et les moyens financiers dont dispose le pays. C'est ainsi qu'il a souligné la nécessité de «changer les mentalités et les méthodes de travail » afin de prendre en charge les problèmes quotidiens des citoyens et préparer la prochaine rentrée sociale dans de bonnes conditions. Concernant la position du mouvement à l'égard de la révision de la constitution, M. Soltani a déclaré que le président de la République est «le seul habilité à décider de l'amendement de la présente constitution », soulignant que dans le cas d'un amendement, le mouvement fera plusieurs propositions dont «l'élargissement du champ des libertés et la définition du rôle de l'Islam dans une société musulmane ». Toutefois, le président du MSP ne rate pas l'occasion, d'exhorter le président de la République, (s'il entend amender la constitution), à y procéder le plutôt possible, pour « accorder le temps nécessaire aux citoyens de donner leur avis à ce propos, mais aussi à la classe politique de se préparer à la future échéance présidentielle ». Pour le président du MSP, le président Bouteflika devra plier «le brouillon de la révision constitutionnelle au plut tard le mois de novembre prochain ». Soltani entend-t-il par là, qu'il est, d'ores et déjà, partant pour la prochaine présidentielle ? Interrogé, d'ailleurs, s'il compte se consacrer « exclusivement » aux affaires du mouvement et démissionner du gouvernement, l'intervenant a indiqué que le président du mouvement « doit se consacrer en permanence à la gestion des affaires du parti mais cela ne doit pas l'empêcher d'endosser la responsabilité d'un ministère sans portefeuille !». Etant donné, explique t-il, qu'un tel poste ne nécessite pas un travail sur le terrain, mais des efforts plutôt intellectuels. «Il faut annuler la politique du filet social» Interpellé, sur un autre registre, pour donner son analyse de la crise sociale que traverse le pays, l'invité de la radio soutient que « le front social est actuellement un pari fondamental. Donc, il doit constituer la priorité des pouvoirs publics ». Relevant, que le citoyen n'est pour l'heure, préoccupé que par son panier, d'où l'Etat a procédé d'ailleurs, à la fixation des prix de certains produits de première nécessité. Mais, dit-il, cette mesure reste temporaire. Pour y remédier définitivement, selon Soltani, l'Etat doit penser davantage à trouver des solution pérennes. Parmi ces solutions, le chef du MSP préconise la création de postes d'emploi durables, appelant au passage, à l'annulation du dispositif de l'emploi des jeunes dans le cadre du filet social et à la permanisation de ces jeunes. Il explique dans ce sens, que l'Algérie est dotée actuellement « de moyens matériels considérables » lui permettant, donc, de remédier à ce système. Pour argumenter son rejet de la politique du filet social, mais aussi celle de la solidarité nationale, Soltani souligne que « 83.000 cas de fraude sont recensés dans ce cadre ». Grosso modo, le chef du MSP dira que « le filet social est un indice de pauvreté. Et dieu merci, l'Algérie dispose d'une manne financière jamais atteinte». Reste maintenant à savoir si le ministère de la Solidarité nationale disparaîtra lors du prochain remaniement ministériel.