Le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hammed à Alger, a ordonné de placer Hassan Hattab, ex émir de ce qui a été connu par le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat, GSPC, en résidence protégée, durant 3 mois. Cette mesure intervient pour assurer une couverture juridique à la situation de Hattab Hassan et en application à une nouvelle ordonnance présidentielle portant d'assurer la sécurité des personnes dont les services de sécurité jugent que leurs vies soient en danger, en vertu des renseignements sécuritaires dont ils disposent. Il est à noter que Hassan Hattab a été placé en résidence protégée, en vertu d'une ordonnance présidentielle, publiée le 23 février 2011, sous le n° 11-02, complétant l'ordonnance datée du 8 juin 1966 portant le code des procédures pénales. Le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'Hammed a appliqué l'article 125 bis de la loi sus indiquée, qui stipule que l'accusé placé sous contrôle judiciaire est contraint, en vertu d'une décision du juge d'instruction, à répondre à un ou à plusieurs engagements, notamment, respecter la loi portant son placement en résidence protégée. Cette mesure vise, selon des sources bien informées, à protéger Hassan Hattab, ex émir du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat d'éventuels attentats visant à le liquider, par des ex compagnons d'armes à lui, à cause de son adhésion à la guerre menée par les autorités contre Al-Qaïda. On doit, également, noter que le placement des accusés en résidence protégée n'est ordonné que dans les cas de crimes qualifiés d'actes terroristes ou de sabotage et pour une durée maximale de 3 mois, qui peut être prolongée à deux reprises pour une durée de trois mois chacune.