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Le caricaturiste Jean Plantu : « j'ai appris le sens de la création et la liberté d'expression des algériens » Il effectue une visite depuis quelques jours en Algérie
Le caricaturiste français du journal Le Monde, Jean Plantu, a annoncé, hier, qu'il a appris lors de sa visite en Algérie le vrai sens de la liberté de création et d'expression, ajoutant que « le caricaturiste algérien présente des évènements tragiques sous forme de satire, et ce dans les situations les plus tragiques, ce que je ne suis pas capable de le faire ». Lors d'une conférence de presse tenue au Centre culturel français à Alger, Plantu a souligné que « la caricature est le seul langage universel qui exprime, sans introductions, notre révolte contre l'injustice et les situations inadmissibles, car elle va au-delà de l'interdit ». « Nous faisons des caricatures qui dérangent, mais sans blesser ou mépriser les autres », a-t-il soutenu. Plantu a évoqué succinctement la création de sa fondation, « Cartooning for peace », créée en 2006, et ce suite aux caricatures diffamatoire contre le Prophète de l'Islam (QSSL). Répondant à une question sur la marge de la liberté d'expression dans ses caricatures, notamment celles concernant le premier magistrat du pays, le célèbre caricaturiste algérien, Ali Dilem, a indiqué que la presse écrite répercute la vraie démocratie, sachant qu'en Algérie l'unique marge de liberté qui existe c'est la presse écrite ». « Je regrette d'avoir fait une caricature contre Alain Juppé, quand il était premier ministre, et une autre sur l'ex président US, Jeorge Bush, Sadam Husein et Ben Laden », a révélé Plantu en réponse à une question d'El Khabar. Pour sa part, Dilem, regrette avoir fait une caricature sur la chanteuse algérienne de variétés, Fella Ababsa.