Le porte-parole du secrétariat d'Etat américain a indiqué que son pays est en contact permanent avec l'opposition Libyenne et que les deux parties s'entretiennent sur le risque que représente le fait que l'organisation Al-Qaida au Maghreb Islamique AQMI saisisse l'occasion de la situation en Libye pour acquérir des armes. Dans le même sillage,L'amiral américain Stavridis, commandant de l'Otan en Europe, a annoncé l'existence de signaux d'une éventuelle présence d'éléments d'Al-Qaida parmi les combattants dans les rangs de l'opposition Libyenne. Pour sa part, le porte-parole du ministère américain des affaires étrangères a évoqué la possibilité qu'Al-Qaida puisse obtenir des armes. Les Etats-Unis et les forces de l'opposition Libyennes se sont entretenus et exprimé clairement leurs préoccupations, avant que cette dernière ne s'engage à prendre en charge cette question. Les déclarations des affaires étrangères américaines interviennent dans le même contexte que les renseignements que nous avons pu tirer de responsables algériens, faisant état de quantités importantes d'armes acheminées de Libye vers les fiefs d'Al-Qaida au Sahel Saharien. L'amiral américain Stavridis, commandant de l'Otan en Europe, a pour sa part révélé, lundi, devant les députés du Congres américain, l'existence de signaux de la présence d'éléments d'Al-Qaida parmi les combattants de l'opposition Libyenne. Pour ce qui est de la position algérienne par rapport à la situation en Libye, un responsable américain qui a préféré garder l'anonymat a révélé que l'Algérie demande à régler cette question le plus tôt possible que ce soit en gardant ou en renversant le régime de Kadhafi. Dans le même sillage, l'agence de presse Reuters a rapporté une déclaration d'un responsable algérien qui a préféré garder l'anonymat : « dans le cas de la Libye, les forces de la coalition doivent décider en urgence de soit de permettre à l'anarchie de s'installer ou d'intervenir sur le plan terrestre afin de mettre un terme à une éventuelle avancée d'Al-Qaida au Maghreb Islamique vers le nord de la méditerranée , ou de maintenir en place le régime Libyen, que ce soit avec ou sans Kadhafi , afin d'assurer le retour à la situation sécuritaire d'avant l'insurrection ».