Une cérémonie de recueillement a été organisée hier à la place de la liberté de la presse à Alger à l'occasion de la journée mondiale de la liberté d'expression. Le ministre de la communication Nacer Mehal a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative érigée à la mémoire des journalistes et des travailleurs de la presse assassinés par les terroristes durant la décennie 1990. Des professionnels de la presse nationale et des directeurs de journaux étaient présents ainsi que le maire de la commune de Sidi M'hamed et la wali déléguée de la daïra de Sidi M'hamed. M Mehal a à cette occasion assuré que cette cérémonie « en mémoire de nos collègues qui tout sacrifié pour l'Algérie et pour les libertés représente également hommage à toutes les familles victimes du terrorisme et à nos collègues assassinés durant cette tragédie nationale ». Le ministre a indiqué que « cette événement est également l'occasion de souligné que les dernières mesures annoncées par le président de la république ouvriront de nouvelles perspectives à la presse nationale et élargiront les espaces de libertés d'expression en Algérie ». Des dizaines de journalistes venus de plusieurs wilayas du pays, ont par ailleurs répondu à l'appel du mouvement national pour la dignité du journaliste coïncidant avec la journée mondiale pour la liberté d'expression, en se réunissant à la place de la liberté dans la capitale, ou des policiers en uniforme et en civil étaient massivement présents. Les journalistes de la presse publique et privée qui ont assisté au rassemblement ont demandé le renforcement des mesures prises pour la préservation de la dignité du journaliste, et d'accorder plus d'attention à la situation sociale de la majorité des journalistes travaillant dans tous les secteurs des médias en Algérie. Selon communiqué lu par le représentant des manifestants « la conviction commune que partage toute la famille de la presse algérienne est que la profession a plongé dans le chaos et a dévié de son objectif de servir la société et la nation, situation qui a fait du journaliste la victime de l'absence d'institutions régulant la profession et sa promotion sur plans professionnel et social »