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La majorité des invités par l'instance de Bensalah issue du pouvoir Consultations sur les réformes politiques préconisées par le président de la République
A la lumière des 250 invitations adressées par l'instance chargée de mener les consultations sur les réformes politiques, dirigée par le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, pour des partis politiques, des personnalités et des organisations nationales, et la déclaration faite par le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, selon laquelle il existe un seul parti politique en Algérie, c'est le FLN, on s'perçoit qu'il ressort une flagrante contradiction sur l'efficacité de ce « dialogue » entamé par le pouvoir. L'attitude récente embrassée par le pouvoir, en se montrant plus ouvert à toutes les revendications politiques et sociales des algériens, est de plus en plus surprenante. Après plusieurs années de fermeture, le pouvoir a décidé d'un seul coup de s'ouvrir à toutes les parties,- celles qui ont un poids sur la scène politique et celles qui restent pratiquement microscopiques ou carrément inconnues-, à l'exception des cadres du FIS dissous, bannis par le peuple. Mais la question qui mérite d'être posée : le pouvoir a-t-il vraiment l'intention de prendre en considération les idées et les propositions pour répondre aux revendications sociopolitiques de l'algérien lambda ? Ou bien. Le pouvoir veut-il mesurer sa côte parmi ceux qu'il a désigné lui-même pour mener ces consultations ? Il suffit juste de consulter la liste nominale des invités par l'instance de Bensalah de donner leurs avis sur les réformes politiques pour constater la que la majorité sont issus de ce même pouvoir. Cela dit qu'on ne peut pas s'attendre que leurs propositions soient contradictoires aux principes du pouvoir, qui, en réalité, ne fait que « se consulter ». Ainsi, ces consultations devraient être destinées exclusivement aux partis de l'opposition qui ont un poids sur la scène politique et un ancrage populaire, sachant que ce dialogue intervient suite à un blocus politique et des révoltes populaires, et non pas parce que le pouvoir voulait rencontrer ses détracteurs ou ses partenaires sociopolitiques.