Les éléments de la police générale et de la réglementation de la wilaya de Tizi Ouzou ont pris des mesures d'expulsion à l'encontre de treize ressortissants étrangers de différentes nationalités. Il s'agit, entre autres, de Nigérians, de Tchadiens, de Nigériens et de Marocains. Outre le motif de l'immigration clandestine, ces immigrants ont été refoulés vers leurs pays d'origine pour divers griefs. Il y a même ceux qui ont été, au préalable, traduits en justice pour escroquerie et faux et usage de faux. Dans le même registre, les forces de sécurité avaient également mis la main, au début du mois de juillet, sur cinq jeunes étudiants africains, impliqués dans un réseau de trafic de véhicules de marque Mercedes, démantelé à Draâ El Mizan, une localité située à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Ces étudiants à l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou font partie d'un groupe (14 personnes) qui a été interpellé par les éléments de la sûreté de daïra de Draâ El Mizan. Le principal accusé, un importateur, âgé de 33 ans, originaire de Boghni, toujours au sud de Tizi Ouzou, et les cinq étudiants africains ont été placés sous mandat de dépôt tandis que les huit autres membres du groupe ont bénéficié de la liberté provisoire. Par ailleurs, rappelons que le 18 mai dernier, cinq accusés, dont une fille, un agent d'état civil à l'antenne de la mairie de Tizi Ouzou et deux ressortissants maliens ont comparu devant le tribunal criminel. Les charges retenues contre eux sont la falsification de documents administratifs et la détention de matériel de fabrication de faux billets de banque.